TUNIS – UNIVERSNEWS (CULT – N.K.) – La vingt-sixième édition du festival international des arts de Kairouan consacrée cette année à ‘la solidarité avec la Palestine’ a clôturé hier mardi 28 mai 2024 ses travaux après cinq jours d’activités culturelles riches en couleurs.
Belle cérémonie d’ouverture
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée dans une ambiance festive à’ la place des arts‘ en face du complexe culturel ‘Assad Ibn Fourat’ avec notamment un spectacle intéressant intitulé ‘Al Mâabar’(la traversée) Un spectacle alliant poésie, danse et musique, animé par la troupe du printemps de Sbeïtla portant le keffieh traditionnel, synonyme de la cause palestinienne, et une exposition d’arts plastiques présentée par des étudiants à l’entrée du complexe culturel ‘Assad Ibn Fourrat ’.
Les passionnés des arts n’ont, certainement pas, regretté leurs déplacements à ce complexe, qui s’est à l’occasion, vêtu de ses plus beaux atours et à la maison de la poésie (Beit Echeer) dans l’ancienne médina de Kairouan, devenue depuis plus de trois ans, la destination préférée des gens de culture et des arts de Tunisie et d’ailleurs…
Les poétes Kaouther Azine, Mahmoud Najjar, Ahmed Grinaoui(Palestine), Ahmed Anouar Boumediene (Algérie), Ahmed Ali Fakhri (Lybie) , Ammar Jmaï, Mabrouk Sayari, Jihad Methnani (Tunisie), se sont en effet succédé à la tribune de la grande salle des spectacles du complexe culturel ‘Assad Ibn Fourrat’ et à celle de la maison de la poésie ‘Beit Acheer’ pour gratifier l’assistance de beaux poèmes.
Et des débats
La maison de la poésie (Beit Echeer) a également organisé d’intéressants débats sur ‘la relation entre les producteurs de la chanson et les poétes et entre les dramaturges en Tunisie et les romanciers’.
Du cinéma et du théâtre
La grande salle des fêtes de ce complexe culturel, a également abrité la projection du film’ Faowfaa’ du réalisateur Brahim Lataif et celle du court-métrage pour enfants intitulé ‘La bague d’Alissar’, un spectacle applaudi par les enfants accompagnés à l’occasion de leurs parents -leurs mères plus particulièrement- qui célébraient, ce jour-là, la fête des mères
Les amateurs du théâtre n’ont pas été oubliés par les organisateurs. Ils ont assisté au complexe culturel Assad Ibn Fourrat à une présentation théâtrale intitulée ’’Être là sans y être’’ (le présent absent) de la Société du théâtre de Sfax, en présence d’une assistance nombreuse.
Les arts plastiques et la calligraphie étaient également au rendez-vous avec des expositions d’arts plastiques animées par Khaled Miled. En bref, tous les arts étaient à la fête.
Organiser un festival culturel d’envergure internationale relève du parcours du combattant. La poétesse Jamila Mejri, présidente de cette édition et ses collaborateurs, sans disposer d’un gros budget, il faut l’avouer, ont réussi cette manifestation, tant au niveau de l’organisation, pratiquement, sans faute et de l’assistance nombreuse, qu’au niveau du contenu riche varié et fort intéressant.