Devenus une véritable source de nuisance et de racket pour les citoyens, les faux gardiens de parkings et de voitures en stationnement, dans la capitale Tunis, font l’objet depuis quelques temps d’une traque de la part de la police, à la grande satisfaction des propriétaires et conducteurs de voitures qui espèrent la voir s’étendre et s’amplifier jusqu’à l’éradication totale de ce phénomène de sous développement.
Ainsi, durant la nuit entre le 1er et le 2 décembre, les agents de police relevant du district de Bab Bhar à Tunis ont procédé à l’interpellation de 8 individus pour faux gardiennage de voitures en stationnement. Dans une autre opération de sécurisation de l’avenue Habib Bourguiba et les rues voisines, la police a arrête 3 autres faux gardiens de parkings. Cette sécurisation a concerné aussi les professionnels de la mendicité qui sont, également, de véritables racketteurs des citoyens crédules. 10 mendiants ont été interpellés, alors que le phénomène de l’étalage sauvage et des revendeurs de rue à la sauvette qu’on croyait éradiqué a resurgi, suite aux problèmes survenus dans sa régularisation administrative.
Mais de toutes ces signes de chaos et de désordre social, le phénomène des gardiens autoproclamés ou faux gardiens de parkings et des voitures en stationnement est le plus dérangeant pour les citoyens et il date depuis très longtemps, au point que certains assurent, sur la base de faits avérés, que ces faux gardiens étaient à leur tour rackettés et payaient une commission pour qu’on les laisse faire, et ce depuis l’ancien régime. Ils opèrent dans la capitale Tunis et ses banlieues, notamment la banlieue nord, dans la ville de la Goulette, Sidi Bou Said et la Marsa, plus particulièrement et, ce, d’été comme d’hiver.
Les autorités à tous les échelons, et au niveau local notamment, sont parfaitement au courant du phénomène et de ses effets négatifs sur les citoyens à tous les points de vue.
Salah Ben Hamadi