- Le système de 2011 est à l’agonie, il est en échec partout. Il lui reste l’insulte, l’arme des faibles et des incultes
- Bou Chlaka ministre, c’était le départ des jihadistes par milliers en Syrie pour tuer et violer
- L’un a vécu dans et pour le pays, l’autre dans les couloirs du Foreign Office et des antichambres de Doha
Par Taoufik Bourgou
Nos militaires sont la fierté de notre pays. Quand on a la chance de les connaître, de les côtoyer, on apprend ce que l’abnégation veut dire, ce que le sacrifice signifie. Chaque patriote comprend ce que nous leur devons. Dans l’œuvre de destruction de la patrie entreprise par certains depuis 2011, seule l’armée à résisté. En ce début de 2011, l’armée a été la garante d’un transfert pacifique du pouvoir.
L’histoire a retenu les noms des hommes qui ont permis cela. Eux ils étaient à Tunis, à Bab Mnara, dans toutes les casernes de Tunisie, sur les frontières et au large. D’autres, les révolutionnaires de la 25e heure, étaient entre Londres, Doha et Istanbul.
J’ai comme certains, lu le post du gendre de Ghannouchi qui attaquait un de mes amis. J’ai la fierté et l’honneur de compter parmi mes amis l’Amiral Kamel Akrout. La phrase de Bou Chlaka, ne l’égratignera pas plus qu’elle ne me touchera pas. Dire d’un Amiral qu’il est en échec quand soit même on ne sait même pas barboter dans une bassine en plastique, est le comble de la bêtise.
Quel bilan personnel peut l’autoriser à juger les autres ? Qu’à fait sa dynastie depuis dix ans ? A qui n’ont-ils pas encore vendu la Tunisie ? En s’attaquant à un militaire, le « gendre de » amène une preuve de plus de sa profonde inculture.
A travers l’Amiral Kamel Akrout, Bou Chlaka visait, sur ordre de son mentor et beau père, toute l’institution militaire. Ennahdha, enrôlée comme supplétive dans une entreprise régionale déteste tout ce qui est patriote et national.
En visant l’Amiral Akrout, le « gendre de » vise tous ceux qui ont compris le jeu qui se joue dans le pays, tous ceux qui ont compris l’ampleur des destructions qu’à connues le pays sous le règne de la dynastie des Ghannouchi. Le système de 2011 est à l’agonie, il est en échec partout. Il lui reste l’insulte, l’arme des faibles et des incultes.
Dire d’un militaire qu’il est un homme en échec, c’est ne rien connaître de l’armée, ni des militaires. Rappelons-nous ses talents de leadership du temps où son beau père lui octroya la diplomatie.
Ses multiples sorties en disaient long sur ses talents de diplomate, de patriote et d’homme politique. Nous ne savions pas que la Dynastie des Ghannouchi avait enfanté un Talleyrand croisé avec un Machiavel, peut être même un Jefferson.
Rappelons-nous les guerres qu’il a menées dans les couloirs du Sheraton et les prises de guerre qu’il a pu ramener par millions de dollars.
Alors pour l’histoire énumérons ses faits d’armes.
Bou Chlaka ministre à la diplomatie, c’était le départ des jihadistes par milliers en Syrie pour tuer et violer. Sous sa dynastie et celle de son beau père, ce sont les assassinats ciblés et le terrorisme dans les montagnes, c’est une faillite économique, la pire de l’histoire du pays. Les Tunisiens peuvent d’ailleurs apprécier les talents de stratège du beau père et du gendre à l’aune de ce qu’ils vivent au quotidien et à l’aune de ce qu’ils vivront bientôt.
L’Amiral Akrout, mon ami est le fils du peuple, orphelin et pauvre s’est construit à la force des ses poignets et à la force du caractère. Lui vient des profondeurs du peuple. Son parcours s’est fait dans le pays de ses ancêtres. Il n’a jamais déserté. Ses états de service parlent pour lui. Tout ce que Bou Chlaka n’a jamais été et ce qu’il ne sera jamais. Entre les deux il y a une distance abyssale. Celle de l’honneur de porter l’uniforme d’un côté et celle d’une désertion entre le Maroc, le Qatar et Londres. Celle de n’être que la marionnette, le commis ou le factotum du Qatar et de la Turquie.
L’un a vécu dans et pour le pays, il a gravi les échelons un à un, il n’avait ni le nom pour lui et encore moins la fortune. L’autre a résisté dans les salons de Londres, dans les couloirs du Foreign Office et dans les antichambres de Doha.
Depuis quelques jours, sentant le garrot lui raccourcir la respiration, la Dynastie des Ghannouchi s’est répandue sur la toile, se battant contre des courants d’air, des ennemis imaginaires, des complots de puissances étrangères.
La Dynastie des Ghannouchi aime s’attribuer des grades militaires. On se souvient du Général Mekki et son combat homérique contre la covid19. On connaît la suite : 8000 morts, car le début a été raté sous son commandement.
Voilà qu’un membre du cercle du locataire du perchoir, le gendre est investi d’une mission de pousser à la guerre de tous contre tous, se met à tirer sur tous et à sulfater tous ceux qui osent dire que la Dynastie des Ghannouchi a détruit le pays, l’Etat et oblitéré l’avenir.
Mais à force de croire livrer des batailles décisives sur Facebook on devient Général des mouches bleues. C’est certainement le grade qui sied à Bou Chlaka.
S’il pouvait juste attendre l’automne, il commandera des bataillons de milliards de mouches.