Femme mondaine distinguée… Politicienne rassembleuse de la grande foule… Sportive douée et appliquée.
Ce sont les attributs qu’on peut appliquer à trois femmes tunisiennes qui se sont illustrées, ces derniers temps, plus particulièrement, durant les deux années passées.
Nous commençons avec l’épouse du président de la République, Ichraf Chebil qui, en sa qualité de la Première Dame du pays, crée l’événement à chacune de ses sorties, très rares, faut-il l’avouer.
En effet, à chaque fois, réellement deux seules fois, Ichraf Chebil attire l’attention par sa robe. Or, si elle avait fait l’unanimité, positivement, avec sa tenue lors de sa présence au Palais de Carthage en août 2019 lors de la cérémonie à l’occasion de la Fête de la Femme, elle a fait parler d’elle, en accompagnant Kaïs Saïed pour la première fois en déplacement à étranger.
Cette fois-ci, encore, l’événement a été créé par le port de la robe noire lors de la cérémonie à Bruxelles. Les avis étaient partagés. Certains y ont vu la classe de la couleur, de la coupe et du modèle alors que d’autres ont estimé qu’une robe de cette élégange et de cette couleur trop sobre aurait été plus appropriée pour une cérémonie de gala ou de soirée
En tout état de cause, Ichraf Chebil, n’a pas laissé indifférent en s’illustrant, à sa manière et par son aspect verstimentaire, sur la scène internationale.
La deuxième femme à s’illustrer est, indiscutablement, la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, qui a réussi, en ce samedi 5 juin 2021, le pari de rassembler des milliers de personnes par un temps très chaud et sous un soleil de plomb.
Plus encore, la foule a bravé les méthodes musclées employées par les services de sécurité qui ont tout fait pour intimider la foule, allant jusqu’à charger les citoyennes et citoyens y compris les femmes âgées sans oublier le recours aux matraques et au gaz lacrymogène alors que le meeting était tout ce qu’il y a de plus pacifique se contentant de cris et de slogans par des gens munis, uniquement, d’un drapeau national et d’un portable.
E n’en déplaise aux boycotteurs qui, obéissant aveuglément aux « structures » et faisant fi du droit sacré à l’information, ont préféré passer à côté de l’événement
Il faut dire que la cheffe du PDL est devenue un phénomème de la scène politique, que certains, même parmi ses détracteurs, surnomment le bulldozer, de par sa volonté farouche dans une lutte immuable et sans répit contre l’intégrisme religieux.
Abir Moussi s’est illustrée par sa détermination et sa constance sur les principes dont elle ne s’est jamais détachée d’un iota même dans les moments les plus sombres de l’hystérie qui avait conduit à la dissolution du RCD.
Et maintenant que les médias nationaux ont raté le coche, Abir Moussi est devenue la veddette et le centre d’intérêt de l’opinion publique internationale.
Jamais deux sans trois, la troisième femme à s’illuster d’une manière entièrement positive dans le sens où elle fait « l’unanimité » de tout le pays placé derrière elle pour l’encourager vers de nouvelles performances et autres exploits. Vous avez bien deviné qu’il s’agit de notre courageuse championne de tennis, Ons Jabeur, qui est déjà à sa 3ème victoire au prestigieux tournoi international de Roland Garros
En effet, grâce à son abnégation et à son engagement pour défendre sa cause et celle de toutes les femmes tunisiennes et arabes, Ons Jabeur poursuit son bonhomme de chemin pour atteindre son prochain objectif, celui de se retrouver dans le « gotha » du tennis mondial, à savoir dans le cercle du « Top Ten » international.
Sans le moindre encouragement…pire encore, la fédération tunisienne de tennis rechigne à lui payer son préparateur physique qui n’est autre que son mari et qui est diplômé en la matière sans oublier qu’il réussit sa mission sportive avec des résultats toujours plus probants.
Mais en dépit de tout cela, Ons Jabeur, esseulée au milieu de la « jungle », tire son épingle du jeu s’attirant la sympathie et les encouragements de tout un peuple et de toutes les femmes émancipées du monde arabe, n’en déplaise aux intégistes islamistes qui ne voient en la femme que ce qui « rassasie » leur bas instinct d’animal…
Rahma.M