TUNIS – UN/Agences – Tout proche d’une montée en Ligue 1, les Girondins de Bordeaux ont vécu une soirée cauchemardesque contre Rodez, vendredi soir. Sur tous les scénarii possibles de la 38e et dernière journée de Ligue 2, celui vécu vendredi soir au Matmut Atlantique a déjoué tous les pronostics. Les spectateurs ont assisté à l’arrêt de Bordeaux-Rodez, dès la 23e minute à la suite de l’agression d’un supporter bordelais sur Lucas Buades, dans la foulée de l’ouverture du score du Ruthénois. Après avoir chambré les supporters du FCGB lors de son but, Buades a été pris à parti par un membre du bureau des Ultramarines qui l’a poussé.
Le match a été définitivement arrêté, le joueur a été ausculté puis envoyé à l’hôpital, souffrant d’une commotion cérébrale. «Le joueur ne peut reprendre puisqu’il est commotionné. En collaboration avec l’équipe des délégués et la LFP, nous avons respecté le règlement, à savoir que le match ne reprendra pas», annonçait l’arbitre de la rencontre, Nicolas Rainville. Selon les Girondins de Bordeaux, Lucas Buades n’aurait pas été hospitalisé alors que l’entraîneur de Rodez, Didier Santini, avait annoncé le contraire quelques minutes plus tôt.
Un premier imbroglio, alors que Gérard Lopez annonçait, en conférence de presse, «que pour préserver les droits du club et l’institution, on va porter plainte contre l’individu. Dans un deuxième temps, j’aimerais que ça se joue sportivement et sur un terrain, ça reste du foot. On sera présent lundi en commission pour faire valoir tous nos droits». Tout en ne confirmant pas que l’auteur de l’agression sur Buades avait été interpellé par les forces de l’ordre.
D’autant plus que les jets de fumigènes sur la pelouse n’ont rien arrangé. D’après les informations de L’Équipe, le club bordelais s’expose grandement ce lundi matin à un match perdu sur tapis vert et voit donc ses chances de rejouer en Ligue 1 se réduire définitivement. Les résultats du Havre, face à Dijon (1-0), et de Metz, contre Bastia (3-2), obligeaient déjà Bordeaux à un exploit contre Rodez.