TUNIS – UNIVERSNEWS Après Kevin Costner dans Yellowstone, Taylor Sheridan a mis à l’honneur une autre icône vieillissante du cinéma américain dans sa nouvelle série Tulsa King avec Sylvester Stallone.
Dwight Manfredi, 75 ans, vient de sortir de prison. Surnommé le « Général » par ses anciens collègues mafieux, il a toujours été un capo exemplaire, n’a rien avoué aux policiers en vingt-cinq ans de détention, pas même sa marque de dentifrice, et compte bien reprendre sa place comme si de rien n’était dans la hiérarchie du crime organisé new-yorkais.
Problème : ses nouveaux supérieurs hiérarchiques ne l’entendent pas de cette oreille, et l’envoient à Tulsa, dans l’Oklahoma, petite ville au milieu des États-Unis et aussi un peu au milieu de nulle part, avec pour mission d’y bâtir, à partir de zéro, un nouvel empire du crime.
Une fois sur place, le « Général » se rend vite compte que la plus grosse difficulté à affronter n’est pas d’ordre géographique : le temps a passé, les mentalités ont changé.
Au-delà de certaines scènes qui dressent un parallèle évident avec l’acteur et son ego surdimensionné, son personnage flirte lui-même avec la caricature ringarde du mafieux à l’italienne : expression monolithique, tatouages, costumes chic, gros cigare au bec et bijoux en or clinquants.
Les premiers épisodes jouent sur le décalage entre le septuagénaire et le monde qui a évolué sans lui, le transformant en boomer 100% pur jus, qui s’étonne des avancées technologiques..
Jihen Mkehli