Vingt-sept accords et mémorandums d’entente ont été signés, mercredi soir, lors d’une cérémonie au palais de Carthage, entre la Tunisie et l’Algérie, en présence du président de la République Kaïs Saïed et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune.
Ces accords portent sur la Justice, les institutions publiques, la décentralisation, la communication, les médias, l’industrie, les petites et moyennes entreprises, l’environnement, le commerce extérieur, la culture, les affaires religieuses, l’énergie, la formation professionnelle, la pêche, l’emploi, les femmes et l’enfance, les personnes âgées, les jeunes, les sports, l’éducation et la santé.
Peu avant la signature de ces accords, les deux chefs d’Etat ont eu des entretiens à huit-clos.
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a entamé, ce mercredi, une visite d’Etat de deux jours en Tunisie
D’autre part, un accord visant à renforcer le cadre juridique régissant les relations tuniso-algériennes a été annoncé lors de la conférence de presse conjointe qui a eu lieu entre le président de la République, Kais Saied et son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune.
Selon le président Kais Saied, les problèmes qui ont entravé la réalisation de l’intégration et la synergie des relations bilatérales ont été examinés. Il a, à ce propos, annoncé la mise en place de nouvelles approches pour réaliser cette intégration en réponse aux aspirations des deux peuples frères.
Pour sa part, le président algérien s’est déclaré « profondément » satisfait des résultats des entretiens qu’il a eus, lors de sa rencontre avec le président Kais Saïed, réaffirmant la volonté commune de promouvoir la coopération bilatérale et de diversifier ses domaines.
D’après le président Tebboune, il a été convenu de renforcer le cadre juridique régissant les relations bilatérales à travers la signature de plusieurs accords pour renforcer la coopération et élargir ses domaines. « Des secteurs vitaux sont concernés par ces accords », a-t-il ajouté.
Lors de la conférence de presse, les présidents tunisien et algérien ont souligné la convergence de vue au sujet des questions régionales et internationales d’intérêt commun, dont le dossier libyen.
«Le dialogue inter-libyen est le meilleur moyen pour résoudre la crise dans ce pays », ont-ils convenu.
Bon à rappeler que d’après un décret présidentiel rendu public au JORT avant deux jours avant la visite de M. Tebboune, l’Algéré a octroyé un crédit de 300 millions de dollars, soit l’équivalent de 870 millions de dinars tunisiens.