Les débuts contre l’Angola dans cette CAN se sont soldés par un résultat nul 1-1 après un match disputé sur un rythme peu élevé surtout de la part de nos joueurs qui ne purent faire les accélérations nécessaires pour déstabiliser la défense adverse.
Maintenant, il s’agit de se concentrer sur le second match prévu contre le Mali le vendredi 28 juin à partir de 15h30. Il faut dire qu’Alain Giresse, et contrairement à ce qui a été annoncé la veille du match, a opté pour un milieu équilibré et pour une tactique prudente en alignant le même milieu de terrain que celui qui a joué contre la Croatie avec Chaâlali devant la défense dans l’axe, Skhiri en position plus avancée penchant vers la gauche et Kechrida couvrant le côté droit devant Bedoui.
En attaque, le sélectionneur a choisi d’évoluer avec un faux numéro 9 en la personne de Khazri aux côtés du capitaine Msakni et de Selliti. La première période fut jouée sur un rythme lent avec deux équipes qui essayaient surtout de protéger leurs cages respectives et d’éviter d’encaisser un but, question de débuter cette CAN par un résultat positif.
Les occasions créées des deux côtés se comptaient sur les doigts et il a fallu une attaque éclair des Tunisiens, initiée par Msakni, prolongée par Skhiri en direction de Selliti qui se joua de la défense et fut accroché de manière illicite, ce qui amena l’arbitre à décréter le penalty. C’est le capitaine Msakni qui le transforma (34’).
En deuxième mi-temps, le scénario ne changea guère malgré les changements intervenus dans la formation angolaise, du moins lors des vingt premières minutes de cette période. Car et après une faute dans la surface sur Msakni, ignorée par l’arbitre, les Angolais profitent du manque d’agressivité et de rigueur de la défense tunisienne pour égaliser par Djalma Campos qui reprend un tir repoussé par Ben Mustapha devant l’attaquant angolais.
Une erreur indigne d’un gardien international même si en football tout peut arriver. Il y eut bien deux occasions tunisiennes par Khazri dont le tir passa légèrement à côté après avoir été sollicité par Msakni (84’) puis par ce même Msakni, mais son tir était trop central (90+2’). Mais, c’était trop peu pour les « Aigles de Carthage » pour réussir à faire la différence.
Farouk Ben Mustapha, Rami Bedoui, Yassine Mériah, Dylan Bronn, Oussama Haddadi, Ghaylène Chaâlali (Ferjani Sassi 68’), Elyès Skhiri, Wajdi Kechrida, Naim Selliti (Anice Badri 79’), Wahbi Khazri, Youssef Msakni