Nous venons d’apprendre avec beaucoup de tristesse le décès de l’ancien ministre Moncer Rouissi à l’âge de 80 ans. Moncer Rouissi est né le 9 septembre 1940 à Deguèche.
Il effectue ses études universitaires à l’université de Toulouse où il obtient au bout de quatre ans une licence en sociologie, lettres et sciences sociales, il étudie ensuite à Paris où il obtient au bout de six ans un diplôme de démographie générale et d’expert-démographe à l’Institut de démographie de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et un doctorat en sociologie à l’École des hautes études en sciences sociales. Il devient un cadre dirigeant de l’Union générale des étudiants de Tunisie, que ce soit à Toulouse ou à Paris.
Il retourne à Tunis en 1966 et intègre le Centre d’études et de recherches économiques et sociales. Il rédige alors de nombreux articles et études et contribue à plusieurs ouvrages collectifs. Il publie également sous son nom, entre autres, Une oasis du Sud tunisien, le Jerid, Essai d’histoire sociale (1973) — qui est sa thèse de troisième cycle soutenue à Paris (EPHE) — et Population et société au Maghreb (1977) aux éditions tunisoises de Cérès Productions. En 1979, il est sollicité par l’Organisation des Nations unies (ONU) qui l’envoie pour une mission de treize mois en Syrie ; l’ONU le nomme ensuite pour une mission au Maroc entre 1980 et 1983.
Moncer Rouissi a occupé plusieurs hauts postes de responsabilité dont notamment les ministères des Affaires sociales, de la Culture, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, de l’Éducation et de l’Éducation et de la Formation ».
Il a occupé, aussi, le poste de ministre conseiller auprès du président de la République et d’ambassadeur de la Tunisie en France ainsi que celui de président du Comité supérieur des droits de l’homme et des libertés fondamentales.
Que Dieu le Tout-Puissant lui accorde son Infinie Miséricorde et l’accueille dans Eternel Paradis.