D’après Mohamed Hédi Souissi, secrétaire général du syndicat des médecins, dentistes et pharmaciens de la santé publique, les départs massifs des médecins du secteur public, que ce soit dans le cadre de la retraite, ou dans celui de l’exode volontaire, vont influencer de façon irrémédiable les capacités de la santé publique.
Il a aussi pointé du doigt l’indifférence des autorités de tutelles face à ce problème qui refusent toujours de remplacer tous ces départs. Mohamed Hédi Sousissi affirme « qu’à ce rythme là, il n’y aura plus de médecins en Tunisie, d’ici 5 ans… ».