TUNIS – UNIVERSNEWS – Les réseaux sociaux se sont enflammés, ces deux derniers jours, pour s’insurger contre les la manière selon laquelle sont traités des Tunisiens, à la frontière avec l’Algérie, et cela juste après la célébration des événements de Sakiet Sidi Youssef, symbole de la « fraternité » entre les deux peuples.
Après les célébrations officielles de ces événements qui relatent les sacrifices des Tunisiens au profit de l’Algérie sœur, de nombreux échos parviennent pour dénoncer les traitements inhumains et cruels des citoyens tunisiens à la frontière.
Ceci est inacceptable pour plusieurs considérations, dont la plus importante est la protection de la dignité des hommes, des femmes et des enfants tunisiens, au nom de la conviction de la nécessité de protéger la fraternité entre les deux peuples, dans tous les contextes politiques qui peuvent ne pas être positifs, à certains moments.
Malheureusement, ce comportement à la frontière pourrait être considéré comme le début d’une réaction officielle algérienne en colère contre l’exfiltration mystérieuse et suspecte de l’activiste algérienne, Amira Bouraoui, partie pour la France.
Force est de constater que le degré de la colère algérienne est élevé, d’autant qu’Abdelmadjid Tebboune considère Kaïs Saïed comme un allié « garanti », pour ne pas en dire plus. Mais, se venger contre le peuple tunisien est une chose indigne contre laquelle on a le droit de s’ingérer.
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