« Présentant ses résultats pour le premier semestre 2019, l’UIB a dévoilé des performances alliant croissance et rentabilité avec une reprise de 8,8% réalisée par la filiale du Groupe Société Générale au niveau de ses dépôts, dépassant ainsi le cap de 5 milliards de dinars et une croissance de son bénéfice net de 6% à 57MDt », a rapporté, vendredi, l’intermédiaire en bourse Mena Capital Partners (MCP).
Sur le premier semestre, les efforts de collecte ont principalement porté sur les dépôts d’épargne (+16% à 2 milliards de dinars) et dans une moindre mesure sur les dépôts à vue (+8% à 1,6 milliard de dinars). Cette bonne dynamique commerciale est redevable au positionnement fort de la banque sur le segment des particuliers (plus de 70% des dépôts proviennent des clients particuliers).
La politique expansionniste que l’UIB mettrait en place dans les prochaines années (une ouverture moyenne de 13 agences sur la période 2019-2022) devrait continuer à alimenter sa croissance (une hausse annuelle moyenne des dépôts de 12% sur la période prévisionnelle) pour franchir le palier de 7 milliards de dinars de dépôts d’ici 2022, a fait savoir MCP.
Malgré le contexte économique et monétaire difficile, l’UIB a maintenu le cap sur la croissance au niveau des crédits. La filiale du groupe Société Générale a réalisé une progression du volume de ses engagements de 3,8% à 5,5 milliards de dinars.
« L’objectif déclaré d’une croissance annuelle moyenne des crédits de 10% sur la période 2019-2022 semble dans les cordes de l’UIB car il tient compte des nouvelles limites de refinancement et de l’impératif de renforcer la structure financière de la banque », selon l’intermédiaire en bourse.
Et MCP de signaler que la banque affiche une meilleure adéquation entre les dépôts et les crédits. En effet, le ratio de transformation apparent (crédits/dépôts) a reculé de 11 points de taux à 108% ; un niveau en ligne avec la moyenne sectorielle.
L’UIB a enregistré une croissance à deux chiffres toute catégorie de revenus confondue. Avec une croissance du PNB de 19,7% à 202MDt, la banque est en ligne avec son objectif annuel (une hausse annuelle de 18% à 429MDt). Par ailleurs, grâce à une augmentation de 22% à 116MDt, la marge d’intérêt a gagné 1 point de taux dans sa contribution dans le PNB et reste la première source de revenus pour la banque (une part de 57% dans le PNB).
La filiale du Groupe Société Générale a connu une amélioration de sa productivité. La bonne orientation du PNB a permis d’absorber la hausse des frais du personnel (+12,5% à 66MDt) et le surcoût de la dotation au fonds de garantie des dépôts bancaires (une cotisation de 6,6MDt). Le coefficient d’exploitation a, ainsi, régressé de 3 points de taux à 47%.