TUNIS – UNIVERSNEWS – Un deuxième centre de formation commun pour la gestion des frontières a été inauguré, mardi à l’Ecole des Commandos de la Garde Nationale à Oued Zerga au gouvernorat de Béja, après celui de Nafta (Gouvernorat de Tozeur)… et cela n’augure rien de bon, au niveau de la gestion des flux migratoires qui inondent le pays !!!
Ce centre s’inscrit dans le cadre du Programme d’Appui au Gouvernement tunisien dans le Domaine de la Gestion Intégrée des Frontières financé à hauteur de 8,8 millions d’euros par l’Autriche, l’Allemagne et les Pays-Bas et mis en œuvre, au cours de la période 2020/2024 par le Centre International pour le Développement des Politiques migratoires (ICMPD).
Il s’agit d’un centre de formation régional pilote qui favorisera une meilleur coordination entre les trois corps à savoir la police, la garde nationale et la douane en termes de protection des frontières, de lutte contre la traite des êtres humains, contre la contrebande et le commerce parallèle et tous les crimes via des mécanismes numériques, un portail intelligent et des équipements modernes, a indiqué la ministre de l’Equipement et de l’habitat, Sarra Zaafrani Zenzri. Des représentants des pays arabes et africains pourront, également, bénéficier des services de ce centre, a-t-elle ajouté.
De son côté, le colonel et porte-parole de la direction générale de la garde nationale, Houssem Jebabli, a souligné que ce centre sera un pôle de formation et de travail conjoint basé sur des politiques pédagogiques communes et des logiciels liés à la sécurité des frontières.
Le centre a commencé à former une première promotion dans le cadre d’une coopération avec l’ICMPD, a-t-il indiqué.
Souha Badr, Directrice du Projet de Gestion intégrée des Frontières du Centre International de la Régulation des Politiques Migratoires, a fait savoir dans une déclaration à l’agence TAP, que le Centre, le premier du genre en Tunisie et en Afrique, permettra la formation des trois corps de sécurité dans le domaine de la gestion administrative intégrée aux frontières.
Elle a souligné que le Centre qui sera accrédité et reconnu à l’échelle internationale, constituera une entité régionale qui fournir les connaissances à un certain nombre de pays tels que l’Algérie, la Libye et autres pays africains.