TUNIS – UNIVERSNEWS Le développement de solutions innovantes locales est au cœur de l’économie africaine. Cependant, l’accès au capital de démarrage reste et demeure une véritable difficulté pour les start-up du continent, d’où la mise en place de ce fonds.
La Société financière internationale (IFC) a annoncé le lancement d’une nouvelle plateforme pour renforcer les écosystèmes de capital-risque en Afrique, au Moyen-Orient, en Asie centrale et au Pakistan.
Le fonds, d’une valeur de 225 millions $, vise à investir dans des entreprises en phase de démarrage qui relèvent les défis du développement grâce à des innovations technologiques dans les domaines du climat, des soins de santé, de l’éducation, de l’agriculture, du commerce électronique et d’autres secteurs.
L’accès au capital exacerbé par le ralentissement de l’investissement mondial en capital-risque, la pandémie de Covid-19, l’augmentation des coûts de l’alimentation et de la chaîne d’approvisionnement, la hausse des taux d’intérêt et la dépréciation des devises sont entre autres les problèmes auxquels les régions à faibles revenues ont été confrontées en 2021.
Cependant, le potentiel de croissance est pourtant énorme dans ces régions. En Afrique, par exemple, l’économie numérique pourrait contribuer à hauteur de 712 milliards de dollars au produit intérieur brut (PIB) du continent d’ici 2050 selon un rapport publié le 9 juin 2022 par le réseau international d’entrepreneurs à fort impact Endeavor.
La future plateforme aura donc pour objectif de renforcer les marchés de capital-risque naissants des régions qui ont démontré un potentiel de croissance précoce, mais sont confrontés à des conditions économiques mondiales difficiles. L’IFC réalisera des investissements en fonds propres ou assimilés dans des start-up technologiques et les aidera à se développer pour devenir des entreprises évolutives capables d’attirer des financements classiques en fonds propres et en dette.
L’IFC utilisera également la plateforme pour collaborer avec d’autres équipes du Groupe de la Banque mondiale afin de créer et de soutenir les écosystèmes de capital-risque par le biais de réformes réglementaires, d’analyses sectorielles et d’autres outils.