Tunis, UNIVERSNEWS (NAT) – Pour faire grève, on est sensé avoir travaillé avant, mais lorsque cette grève se déroule à la société « El Fouladh » de Menzel Bourguiba, cela devient anecdotique, parce que cette entreprise se débat dans de multiples problèmes et qu’elle dépend de l’argent public injecté, afin de ne pas la fermer.
Le syndicat de la Société tunisienne de sidérurgie « El Fouladh » à Menzel Bourguiba (gouvernorat de Bizerte), a décidé de reporter la grève générale du personnel, initialement prévue, jeudi 13 février, au jeudi 27 février courant.
Le report de la grève a été décidé à l’issue d’une réunion de la commission régionale de réconciliation, tenue, mercredi, au siège du gouvernorat de Bizerte.
Selon le procès-verbal de la réunion, le syndicat affilié à l’Union régionale du travail (Urt) de Bizerte a accepté, dans un dernier effort, de reporter la grève, après que les parties présentes ont convenu de poursuivre les concertations et d’accorder du temps aux autorités concernées pour intervenir auprès des services de la Présidence du gouvernement afin de résoudre les problèmes relevés.
Il s’agit, notamment de revendications relatives à la régularisation de la situation des employés occupant des postes supérieurs à leurs classifications d’origine, selon l’organigramme actuellement en vigueur, ainsi que de l’augmentation de la prime de départ à la retraite des employés et cadres de l’entreprise.
Je me permets de me demander ce qu’on fait ces « cadres et employés occupant des postes supérieurs à leurs classifications d’origine », afin que cette entreprise ne se noie pas… et ce qu’ont fait, même au niveau des propositions et de nouvelles idées, les responsables politiques et administratifs pour sortir de sa situation actuelle et de plus dépendre de l’argent public… pour respirer !!!
