La vague d’agressions à la seringue continue de frapper la France, sans qu’une explication ait été trouvée pour l’heure. Plusieurs cas ont déjà été recensés à Lille, Béziers, Nantes, Rennes, Strasbourg, ainsi qu’à Grenoble, Nancy, Lyon, Besançon, Valence ou encore Toulouse. A Toulon, pas moins de 21 cas ont été signalés en l’espace d’un week-end. Mais un suspect a interpellé : un clandestin tunisien de 20 ans a été arrêté sur une plage à proximité de Toulon (Var), où TF1 enregistrait une émission. Une jeune femme et une adolescente l’ont formellement identifié après avoir eu une altercation avec lui, alors qu’il était équipé d’une seringue.
Sans titre de séjour et sans emploi connu, le jeune homme interpellé est connu des services de police : en 2020, il avait déjà été condamné pour violences conjugales sur sa compagne. Malgré cette condamnation, il est décrit comme « difficilement expulsable ». Cependant, l’ouverture d’une information judiciaire a permis de le placer en détention, ce qui laisse espérer aux enquêteurs de premiers éclaircissements. Le jeune Tunisien risque jusqu’à cinq ans de prison.
Beaucoup de choses demeurent très étranges : ainsi, la majeure partie des victimes déclarées semblent bel et bien avoir été piquées, mais n’ont pas, toutes, développé de symptôme. Aussi, pour l’heure, le parquet de Toulon se dit réservé quant à « l’administration d’une substance nuisible ». Huit examens médicaux sont cependant toujours en cours, relate Le Figaro.
L’information judiciaire ouverte devra donc s’atteler à démêler le vrai du faux : la multiplication des agressions à la seringue est-elle due à « un effet de mode malsain » ou existe-t-il au contraire un lien entre toutes ces attaques.