TUNIS – UNIVERSNEWS – La confrérie islamiste continue à pleurnicher et jouer la victimisation, pour attendrir l’opinion publique internationale sur le sort de certains de ses membres qui n’ont fait que trop de mal au pays, parce que, à un certain moment, ils se croyaient intouchables et au-dessus de la loi.
Malheureusement pour eux, le retour de manivelle est très dur et ils sont obligés, aujourd’hui, rendre des comptes à la justice pour leurs méfaits, leur arrogance et leur esprit destructeur.
Poursuivant sur la même voie que ses pairs, l’assesseur du Parlement dissous, Maher Medhioub qui dispose de nombreuses amitiés suspectes à l’échelle internationale, cherche à mobiliser les « amis » de l’islam politique, mais, cette fois-ci, il tente « d’attendrir » la commission des droits de l’Homme relevant de l’Union interparlementaire, avec des arguments fallacieux, pour défendre son compère du mouvement Al Karama.
Medhioub y a déposé une plainte et appelé les membres de la commission à intervenir en faveur de l’ancien député Rached Khiari, qui a été convoqué devant la justice dans le cadre de 6 affaires, pour réclamer sa libération.
Medhioub a également appelé les membres de la commission en question à effectuer une visite en Tunisie pour voir de près la situation des représentants parlementaires… qui ne représentent que leurs propres intérêts.
Mais, on ne sait pas ce que peut faire cette commission, surtout que le concerné a affaire à la justice du pays, pour des délits avérés ?
Pour ceux qui ont oublié, il suffit de rappeler que la Garde nationale avait procédé, le 3 août, à l’arrestation du plus célèbre fugitif, le député islamiste radical Rached Khiari. Condamné à deux ans de prison et faisant l’objet de quatre mandats de recherche, il a été attrapé dans un café de l’Aouina (banlieue nord de Tunis) en compagnie de sa collaboratrice. Avec cette arrestation, la Garde nationale met fin à une cavale qui dure depuis plus d’un an.
Medhioub est, toujours, présent pour défendre ses compères, bec et ongles, faisant-fi des griefs retenus contre eux, surtout qu’il a juré allégeance à son gourou Rached Ghannouchi. Malheureusement, il a joué toutes ses cartes et a perdu toute crédibilité, surtout que son parti est abhorré par tous les Tunisiens
F.S.
