TUNIS – UNIVERSNEWS – La passivité face à la violence est devenue chronique et dangereuse, surtout lorsque certains individus se permettent de fouler au pied les symboles de l’Etat auxquels ils doivent du respect, simplement parce que ce ne sont pas à eux qu’on attaque, mais à tout ce qui représente l’autorité du pays.
Certes, le droit de protester est garanti par la constitution… Certes, les gens ont le droit de se disputer, mais lorsque la violence atteint le stade dans lequel elle est, actuellement, en Tunisie, cela devient alarmant.
Les employés de la société de l’environnement, de plantation et de jardinage qui sont payés pour ne rien faire et qui avaient été recrutés, pour une grande partie, par le mouvement Ennahdha, afin de servir ses intérêts ont entamé, lundi, devant le siège du gouvernorat un mouvement de protestation en guise d’escalade pour réclamer la satisfaction de leurs revendications.
Ils ont incendié des pneus à l’entrée de la ville et empêché le gouverneur de quitter les lieux, exigeant de trouver une solution qui réponde à leurs attentes dont, principalement, le paiement de leurs salaires impayés depuis cinq mois.
L’Etat doit faire le ménage dans ces sociétés de l’environnement, afin que ceux qui ont droit à l’emploi ne soient pas lésés et que ceux qui « se font de l’argent de poche », grâce à ces emplois factices soient boutés dehors. Selon les informations dont nous disposons, des agents et des cadres de ces sociétés de l’environnement ont un autre travail et ils ont été inscrits sur les listes, afin de percevoir des salaires supplémentaires en ne faisant rien.