- Le budget de l’Etat pour l’année 2023 est basé sur des équilibres fragiles
TUNIS – UNIVERSNEWS « L’année 2023 sera l’année « des glissements et des dérapages » économiques et sociaux », c’est ce qu’a estimé le président du conseil national de l’OECT, lors d’un débat organisé aujourd’hui matin en présence de la ministre des Finances…
D’après lui, les indicateurs économiques, en particulier ceux mentionnés dans le rapport budgétaire de l’État pour l’année 2023, laissent s’attendre à des dérapages dangereux, compte tenu du taux d’inflation élevé attendu. Ce qui va impacter le pouvoir d’achat et la compétitivité des institutions.
Et d’ajouter que malgré l’inclusion de mesures visant à améliorer les ressources supplémentaires et à réduire les aggravations des subventions, le budget de l’Etat pour l’année 2023 est basé sur des équilibres fragiles, puisque son financement est étroitement lié à la conclusion d’un accord avec le fonds monétaire international!
Il a insisté que la banque centrale pourrait approuver une nouvelle augmentation du taux directeur!!!…
Et d’indiquer dans ce sens qu’il existe d’autres risques en 2023 concernant l’exécution du budget, la Tunisie a conclu un accord avec le FMI, qui lui permettrait d’obtenir un financement extérieur d’une valeur de 15 milliards de dinars, dont 4,7 milliards de dinars restent à ce jour de source inconnue…
Si la Tunisie n’obtient pas un financement extérieur, ça va créer des problèmes supplémentaires au niveau des finances publiques, des dépenses de financement, du statut des institutions publiques menacées dans leur pérennité, des dépenses d’appui, du service de la dette publique, et du niveau d’investissement.
Jihen Mkehli