TUNIS – UNIVERSNEWS La Bourse de New York a terminé en forte baisse mardi, sur un marché catastrophé par un indicateur d’inflation américain plus élevé que prévu, qui a douché l’optimisme des derniers jours et laisse présager d’un resserrement monétaire encore plus brutal que prévu.
Le Dow Jones a chuté de 3,94%, l’indice Nasdaq, de 5,16%, et l’indice élargi S&P 500 de 4,32%. C’est la plus mauvaise séance du Nasdaq depuis mi-juin.
Les indices ont été précipités dans le rouge par la publication de l’indice de prix CPI qui a révélé une légère hausse de 0,1% des prix en août, contre une baisse de 0,1% attendue par les économistes. Sur un an, l’inflation ralentit à 8,3%, mais moins que les 8,0% anticipés par le marché.
La perspective d’un marché du crédit plus onéreux a torpillé les valeurs technologiques, qui doivent le plus souvent emprunter pour financer leur croissance.
les géants de la high-tech au bord du krach ?
Les géants du Nasdaq ont tous souffert, en particulier Apple (-5,87%), Amazon (-7,06%), Alphabet (-5,86%) ou Meta (-9,37%), descendu mardi à son plus bas niveau depuis les premiers jours de la pandémie de coronavirus, en mars 2020.
Tous les membres du Dow Jones ont fini en baisse, aucun secteur ne parvenant à surnager.
Parmi les quelques rares à s’en sortir, Twitter (+0,80% à 41,74 dollars), salué après le vote favorable, en assemblée générale extraordinaire, des actionnaires en faveur du rachat par Elon Musk, que l’entrepreneur a depuis dénoncé.
Autre valeur à tirer son épingle du jeu, le spécialiste du gaz naturel liquéfié (GNL) Cheniere (+3,07% à 165,67 dollars), plus important exportateur de GNL américain, qui profite à plein de la flambée du marché du gaz et a relevé ses prévisions pour l’ensemble de son exercice.