TUNIS – UNIVERSNEWS Hier, tous les internautes ont été surpris par la suppression définitive de la chaine YouTube d’Al-Wattania 1, vu que tout le monde la consulte, presque toujours, pour regarder les épisodes replay du fameux feuilleton tunisien « Choufli Hal ».
Quelques heures après, le Youtuber Tunisien Rabii Ben Ibrahim connu par « The Dreamer » a fait l’annonce sur son compte Facebook, en expliquant en effet que la chaine YouTube de la première chaine nationale a été fermée définitivement pour avoir enfreint ses droits d’auteurs. Une chaine raplay, visité par 2,3 millions de followers avec 1,6 milliards de vues et qui contient 40 mille vidéos… pouvait générer 600 mille dollars par an, mais bon …
En mai dernier, The Dreamer a accusé le ministère des affaires culturelles d’avoir volé des séquences vidéo qu’il avait réalisées et diffusées sur sa chaîne. La vidéo a été reprise par Wataniya 1 en guise de reportage sans mentionner la source en supprimant le logo de la chaîne YouTube.
Ce n’est pas la première fois que le jeune créateur de contenu subit cette situation ! Pas très loin, en janvier dernier, il a vécu le même problème avec le ministère du Commerce et du Développement des Exportations en marge de l’Expo Dubaï 2020.
Il est à rappeler ici que tout usage, tout empreint d’une œuvre protégée et tout acte portant atteinte aux droits moraux ou pécuniaires de l’auteur est interdit par la loi relative aux droits d’auteurs.
Une grande question se pose sur les droits d’auteurs des jeunes créateurs de contenu en Tunisie !
Voltaire avait écrit qu’ « Un parfait gouvernement est celui où toutes les parties sont également protégées. »
Le Tunisien Rabii ben Brahim n’est pas un influenceur comme les autres. Il est l’influenceur le plus actif et connu – si ce n’est le seul – qui se bat pour le respect du patrimoine, de la nature et de l’environnement. Il n’est pas qu’un simple influenceur. Explorateur hors pair et vidéaste très doué, ses images magnifiques des espaces tunisiens méconnus font le tour du monde, sous le slogan « Khoudhou 3ini choufou biha ».