Instaurer les principes de l’intégrité, de la redevabilité et de la bonne gouvernance dans les administrations publiques est une des priorités de cette période de transition, compte tenu de leur apport pour le développement et le renfoncement de la stabilité et de la crédibilité au niveau de la gestion, a relevé mardi, le ministre de la Défense, Abdelkrim Zbidi
Il s’exprimait en marge d’une journée d’information sur les principes de la transparence et de la bonne gouvernance, organisée mardi par le ministère de la Défense en collaboration avec l’Instance nationale de lutte contre la Corruption (INLUCC).
Zdibi a affirmé que le ministère de la Défense œuvre, dans ce contexte, à renforcer les capacités opérationnelles et à garantir la transparence nécessaire au développement des relations bilatérales avec les pays amis.
Le ministre de la Défense a, en outre, souligné la nécessité de concilier entre les particularités de l’action militaire d’un côté et le respect du droit du citoyen à l’information.
Il a passé en revue les efforts du département pour mieux s’adapter au processus de transition démocratique et accentuer son ouverture sur l’environnement extérieur, insistant sur le souci de rationaliser les activités de recrutement et de formation.
Le président du Haut comité du contrôle administratif et financier (HCCAF), Kamel Ayadi a, pour sa part, mis en avant les relations solides établies entre l’instance et le département, à travers l’Inspection générale des forces militaires.
Ces relations, a-t-il fait observer, reflète la volonté du ministère de renforcer la transparence, l’intégrité et la bonne gouvernance.
Chawki Tabib, président de l’INLUCC, a pour sa part salué les efforts déployés par l’équipe de travail de la commission conjointe qui a débouché sur d’importantes propositions de réforme, notamment en ce qui concerne les recrutements au sein du ministère.
« Notre pays est sur la bonne voie de la lutte contre la corruption », a-t-il soutenu, rappelant que le ministère de la Défense avait adhéré à la stratégie nationale de lutte contre la corruption et signé une convention de coopération avec l’INLUCC.
Pour Imed Hazgui, président de l’instance nationale d’accès à l’information, la lutte contre la corruption et l’instauration de la culture de la bonne gouvernance sont tributaires exigent une prise de conscience politique.
Hazgui s’est par ailleurs, interrogé sur la non publication par le ministère, de certaines données relatives aux marchés publics, aux rapports de contrôle et à la répartition du budget.