155 millions DT pour la protection des plages de Monastir
Tunis, UNIVERSNEWS (Environnement) – La côte de Monastir change à vue d’œil, parfois brutalement. Elle est fragilisée par l’activité humaine, avec une urbanisation incontrôlée, et par le réchauffement climatique, qui provoque des tempêtes plus violentes et une élévation du niveau de la mer. L’érosion côtière est la perte progressive de sédiments le long du littoral. Il s’agit d’un phénomène naturel, mais qui s’accélère avec le changement climatique. Cette érosion entraîne le recul du trait de côte (limite terre-mer) vers l’intérieur des terres. La priorité, c’est de récupérer la plage, de ne pas toucher à la beauté de la ville. Il faudra trouver un équilibre entre la sauvegarde du paysage et une lutte efficace contre l’érosion côtière. C’est dans ce cadre qu’une réunion de travail a été consacrée à la protection des plages de la ville de Monastir contre l’érosion marine dans le cadre de l’intérêt porté à la protection de la bande côtière contre l’érosion marine au siège du gouvernorat de Monastir. Le projet s’étend d’Oued Hamdoun (frontière entre le gouvernorat de Monastir et celui de Sousse) en passant par la plage de Skanès jusqu’à la plage de Ksar el Kébir. Le coût total estimé des trois phases du projet devrait atteindre environ 155 millions de dinars. Cette réunion a vu la participation de M. le chargé de la gestion de l’Agence de protection et d’aménagement de la bande côtière ainsi que de toutes les parties prenantes au projet. Le coût total estimé des trois phases du projet devrait atteindre environ 155 millions de dinars.
Un projet sur trois phases
Le projet s’inscrit dans le cadre d’une action préventive pour empêcher l’érosion marine et préserver les plages afin qu’elles soient viables pour les générations futures, contribuant ainsi au développement touristique, économique et social et à la création d’emplois dans la région. L’Agence de Protection et d’Aménagement du Littoral (APAL) a présenté une étude réalisée par un bureau d’études spécialisé, qui a montré les composants, le contenu et les objectifs du projet. Ce projet sera exécuté en trois phases, la première phase comprenant une extension de 3,6 km depuis Oued Hamdoun jusqu’aux plages de la zone touristique. Ce projet de protection repose sur plusieurs composantes, dont la plus importante est la recharge des plages avec de grandes quantités de sable marin de haute qualité, ainsi que l’installation de barrières pour réduire la force des courants marins et des vagues qui causent l’érosion des plages. Le projet s’inscrit dans le cadre d’une action préventive pour empêcher l’érosion marine et préserver les plages afin qu’elles soient viables pour les générations futures, contribuant ainsi au développement touristique, économique et social et à la création d’emplois dans la région. Le gouverneur a appelé à la nécessité d’accélérer la réalisation du projet, avec la coopération et la coordination entre toutes les parties concernées, et à l’importance de commencer rapidement l’exécution de la première tranche qui est entrée dans la phase de publication de l’appel d’offres. Il a également souligné l’engagement du projet envers les principes de développement durable et la protection de l’environnement marin, en matière de protection des plages contre l’érosion et la pollution. (M.S)