« L’homme qui voulait être heureux », de Laurent Gounelle, ravira les amateurs de voyages et de conseils philosophiques pour améliorer leurs quotidiens.
C’est un roman de développement personnel qui raconte l’histoire est celle de Julian, un professeur français parti passer ses vacances à Bali. Avant de terminer son séjour, il décide d’aller consulter, un peu sceptique, un guérisseur du nom de Samtyang, pour découvrir de lui-même celui dont il a beaucoup entendu parler. Une consultation qui se terminera par un diagnostic clair : Julian n’est pas heureux. Et pour soigner ce mal, il faudra qu’il se questionne sur sa vie et suive quelques préceptes philosophiques.
Se jeter à l’eau
À la fois roman et livre de psychologie, « L’homme qui voulait être heureux » propose au lecteur un double voyage. Au sens propre, d’abord, avec Bali pour décor de fond. Au sens figuré, ensuite, avec cette idée forte d’un voyage intérieur, fait d’enseignements philosophiques et pratiques à suivre pour une meilleure connaissance de soi.
« La vie c’est s’ouvrir aux autres, pas se refermer sur soi. Tout ce qui permet de se connecter aux autres est positif », explique notamment l’auteur.
L’homme qui voulait être heureux est ce petit livre de chevet idéal à (re)lire lorsque le moral est moins bon qu’à l’accoutumée. On se pose de nombreuses questions, on fait un point sur sa vie et on se surprend même à tenter d’entreprendre et en finir avec son quotidien monotone.
Les croyances et la difficulté de faire des choix
Ce livre s’attache à nous démontrer que le monde est tel que nous voulons le percevoir, il s’attaque donc à nos croyances (celles que nous voulons prendre pour des vérités) car que nous le voulions ou non, elles dirigent notre vie et nous imposent une certaine vision de la vie plus ou moins pessimiste. Qu’est ce qui fait la différence entre ceux qui se lamentent d’être TOUJOURS malchanceux et ceux qui semblent réussir TOUT ce qu’ils entreprennent ? C’est leur vision de la vie imposée par leurs croyances.
Peu importe nos croyances, ce qu’il faut comprendre c’est qu’elles ne représentent pas la réalité et surtout elles ont des effets : celui de nous guérir, de nous faire avancer ou au contraire de nous mettre constamment des bâtons dans les roues. La croyance a un pouvoir phénoménal sur notre corps, nos agissements, notre vie toute entière. C’est pourquoi l’auteur nous montre qu’il faut absolument agir sur elles en tout premier lieu.
Le second point auquel il s’attaque, c’est celui de la difficulté de faire des choix. À notre époque où l’on est sans cesse sollicité de toute part, savoir faire des choix est devenu plus que crucial. En plus, ça a l’air simple mais en réalité c’est une décision très compliquée car elle implique nécessairement une renonciation à quelque chose qui pouvait nous tenir à cœur. L’auteur nous démontre que choisir c’est forcément douloureux, coûteux dans tous les sens du terme.