TUNIS – UNIVERSNEWS (NAT – MS) – Le braconnage nocturne est encore perpétré sporadiquement et occasionnellement dans le Cap Bon. Les actes de braconnage sont souvent l’œuvre, aujourd’hui, de personnes en mal de sensations fortes, qui cherchent le plaisir de traquer la nuit des oiseaux pour les tuer et pour les consommer. Si ces pratiques ont un effet néfaste sur les populations animales, il y aussi un danger réel pour la population. Les contrevenants sont, lors du tir, concentrés sur le faisceau lumineux et l’oiseau ou l’animal, faisant abstraction de tout l’environnement qui les entoure, habitations et routes y compris. Chaque année, plus de cent mille oiseaux sont illégalement chassés en Tunisie. « Arrêtons le massacre ». Le slogan prôné par l’Association les Amis des oiseaux (AAO) est concis et percutant.
L’association évoque une situation catastrophique causée essentiellement par l’utilisation des filets de chasse et ce en violation des lois tunisiennes et de la convention internationale signée par notre pays. Des dizaines de kilomètres de filet restent ouverts durant deux mois, notamment en mars et en avril, jour et nuit et sans contrôle régulier pour piéger tout oiseau qui passe. C’est une véritable catastrophe écologique susceptible de mettre en péril la faune au niveau des forêts et montagnes du Cap Bon.