TUNIS – UNIVERSNEWS La réouverture des frontières entre l’Algérie et la Tunisie est considérée comme une manne du ciel, pour le tourisme tunisien, et, selon les estimations, ils seront environ un million d’Algériens qui vont venir chez nous, au cours de cet été.
Afin de les accueillir, tout a été mis en branle pour leur faciliter l’arrivée et le séjour. Le ministre du Transport, Rabii Majidi a recommandé, lundi, la mise en place de comités à chaque passage frontalier de l’ouest du pays, qualifiant de « responsabilité nationale commune », la réussite du trafic terrestre et de la mobilité entre les deux pays.
Mais, pour bien faire, on arrive à faire trop et une décision visant à dispenser les Algériens du fameux « chenguel » (Levée des voitures en stationnement interdit) a été, sévèrement critiquée sur la toile. Des citoyens ont tiré à boulets rouges sur cette décision qu’ils ont considéré, d’une part, ségrégationniste, et de l’autre, populiste et en infraction à la loi.
Des activistes se sont emportés contre cette mesure exceptionnelle, et ils sont arrivés à dire que, tant que nous y sommes, pourquoi ne pas dispenser les Algériens du droit de péage, de les laisser circuler à la vitesse qu’ils choisissent, au risque de causer des accidents mortels et, pourquoi pas, aussi, de leur donner la priorité pour l’accès aux plages et aux centres de loisirs.
Pour certains, le gouvernement fait la danse du ventre, aux touristes algériens, alors qu’il doit faire prévaloir la primauté de la loi, et ne pas oublier les vacanciers tunisiens qui ont, toujours, été au secours du tourisme, lors des périodes de crise. Avec cette décision discriminatoire, ils se considèrent comme la cinquième roue de la charrette