TUNIS – UNIVERSNEWS – A qui peut-on imputer la responsabilité, lorsque tout le monde persiste dans l’erreur et qu’on ne cherche pas des solutions qui paraissent à la portée ?
Tous les secteurs d’activité sont défaillants et la situation y est précaire, avec des menaces de grève, un peu partout dans le pays. Les gens ne travaillent plus… L’Etat faillit à ses engagements… Le FMI presse pour diminuer la masse salariale du public… et le mécontentement se généralise, sans que les horizons s’éclaircissent.
Conséquence, le pays en pâtit et on ne voit pas d’issu, comme c’est le cas avec les aiguilleurs du ciel qui semblent travailler dans des conditions déplorables et une tutelle qui fait la sourde oreille, alors que deux réunions internationales pointent à l’horizon.
Le syndicat de base des techniciens de la navigation aérienne a menacé de faire grève le 25 août courant, soit deux jours seulement avant le démarrage du huitième sommet de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement en Afrique (TICAD 8), prévu les 27 et 28 août en Tunisie.
L’union régionale du travail a déclaré dans un préavis de grève, vendredi, que ce mouvement de protestation intervient à la suite de la non-satisfaction des revendications des agents qui portent, notamment, sur le pourvoi des postes vacants, la publication de manuels de formation et l’activation du procès-verbal de l’accord du 22 septembre 2021.
Le temps presse et il est plus que nécessaire de trouver un consensus, en se réunissant autour d’une table de négociations et éclaircir les horizons.
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