
La situation à Sfax objet de la visite de Saïed au ministère de l’Intérieur

- Le Président de la République pointe du doigt les lobbies de la corruption, les réseaux criminels et les infiltrés dans les structures de l’Etat
- Saïed : « La Tunisie n’accepte pas d’être une zone de transit ou une terre d’accueil des subsahariens, et refuse d’être un gardien des frontières des autres pays«
TUNIS – UNIVERSNEWS – La situation à Sfax est devenue plus que préoccupante et, à cet effet, le président de la République Kaïs Saïed s’est rendu, aujourd’hui, mardi 4 juillet 2023, au siège du ministère de l’Intérieur, où il a rencontré Kamal El-Fékih, ministre de l’Intérieur, et un certain nombre de responsables de la sécurité.
L’entretien a notamment porté sur la situation dans la ville de Sfax, suite à l’opération criminelle qui s’est déroulée hier soir, et le Président de la République a affirmé que la Tunisie est un pays qui n’accepte sur ses terres que ceux qui y résident conformément à ses lois. Il a martelé que le pays n’accepte pas d’être une zone de transit ou une terre d’accueil des arrivants d’un certain nombre de pays africains, et n’accepte pas non plus d’être un gardien de leurs frontières.
Le président de la République a ajouté qu’il existe des réseaux criminels que l’Etat tunisien doit démanteler, et qu’il existe de nombreux indices qui indiquent que cette situation n’est pas normale. Ces immigrés ou déplacés par des groupes criminels qui font le commerce de leur misère et font le commerce de leurs organes et visent, avant tout, la paix civile en Tunisie.
Dans le même contexte, le président de la République a appelé à la nécessité d’imposer le respect de la loi à ceux qui exploitent ces misérables en Tunisie, soulignant que la location de logements aux étrangers et leur emploi sont régis par la législation tunisienne et nécessitent d’en informer les autorités sécuritaires.
Le chef de l’Etat a conclu la rencontre en soulignant qu’il n’y a pas de place dans les institutions étatiques pour ceux qui cherchent à les démanteler ou pour ceux qui cherchent à nuire à la sécurité nationale, et qu’il n’y a pas de place pour la tolérance pour ceux qui envisagent d’envenimer la situation, et de rester dans les coulisses. Il ne se passe pas un seul jour, a-t-il dit, sans qu’ils créent une crise. Les lobbies de la corruption qui existent encore et ceux qui le servent et leur préparent le terrain pour leurs méfaits n’ont pas de place dans les structures de l’Etat.
Malheureusement, le président de la République n’a pas annoncé de mesures concrètes, pour sévir contre ce fléau dévastateur, tout en gardant dans l’anonymat les individus et les structures qu’il accuse de torpiller les efforts des forces sécuritaires pour venir à bout de ces filières de la migration clandestine.