TUNIS – UNIVERSNEWS (MONDE) – Tel Aviv use de subterfuges pour continuer son agression à Gaza, tout en faisant-fi de toutes les résolutions des Nations-Unies, même celle contre lesquelles Washington n’a pas opposé de véto. Pour leur part, les Etats-Unis continue à faire le myope, afin de faire croire qu’elle ne voit pas les massacres orchestrés par l’entité sioniste, dans les rangs des civils palestiniens où le bilan a dépassé, depuis un certain temps, déjà, les 31 mille victimes dont une majorité d’enfants et de femmes.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, qui cherche à gagner du temps a donné son feu vert à de nouveaux pourparlers en vue d’une trêve à Gaza. Mais en attendant, le territoire palestinien assiégé est bombardé sans relâche par l’armée israélienne depuis presque six mois. À Gaza, la nouvelle de ces discussions en vue d’une trêve est accueillie avec beaucoup de prudence… Une trêve était espérée pour le début du mois de ramadan, alors qu’au troisième vendredi du mois sacré pour les musulmans rien n’a changé.
Les bombes israéliennes écrasent toujours le territoire palestinien. Les raids israéliens des dernières 24 heures ont fait au moins 71 morts, selon le ministère de la Santé du Hamas. Au total, plus de 32 623 Palestiniens ont été tués dans l’offensive israélienne de représailles, d’après la même source.
Depuis le mois d’octobre et dans la foulée de l’attaque du Hamas qui a fait plus de 1 000 morts en Israël, l’aviation israélienne bombarde intégralement l’enclave palestinienne. Mais les troupes au sol mènent des offensives par étape. Le nord de Gaza, la ville de Gaza, Khan Younès… L’objectif final est Rafah, où seraient retranchés les combattants du Hamas, selon le Premier ministre Benyamin Netanyahu.
Dans le même temps, le Premier ministre criminel israélien Benjamin Netanyahu a donné vendredi son feu vert à de nouveaux pourparlers en vue d’une trêve dans le territoire palestinien de Gaza. Ces derniers mois, plusieurs sessions de négociations ont eu lieu via les médiateurs internationaux -Egypte, Qatar et États-Unis-, mais sans résultat, les protagonistes s’accusant mutuellement de bloquer les discussions.
Vendredi, Israël a aussi affirmé ne pas s’occuper de la distribution de nourriture à Gaza, accusant des agences de l’ONU d’être incapables de gérer la quantité d’aide qui y arrive chaque jour. Il a aussi mis en cause un rapport onusien qui a mis en garde contre le risque de famine dans le territoire palestinien, jugeant qu’il contenait notamment des « inexactitudes ». Face à l’entrée au compte-gouttes de l’aide par voie terrestre via Rafah, strictement contrôlée par Israël.