TUNIS – UNIVERSNEWS (NAT) – Le nombre des migrants subsahariens en situation irrégulière augmente d’une façon inquiétante en Tunisie où ils agissent en terrain conquis et imposent leurs lois et leur manière de vivre, sans aucun égard pour les populations locales qu’ils dérangent et qu’ils empêchent de vaquer à leurs occupations quotidiennes… et la situation prend l’allure d’une bombe à retardement qui risque de nous exploser au visage.
Après Al-Amra, c’est le tour de Jébeniana (Gouvernorat de Sfax) qui se révolte contre la présence des subsahariens dans la région, notamment après des attaques et des disputes répétées avec une partie de la population de la région.
Le Syndicat local de Jébeniana et Al-Amra a publié un communiqué dans lequel il exige une solution radicale à l’afflux continu d’un grand nombre de subsahariens dans les délégations d’Al-Amra et de Jébeniana et à ses répercussions. Ils ont menacé d’escalade, y compris d’une grève générale si le silence et les atermoiements se poursuivent.
Le syndicat a estimé que l’approche sécuritaire à elle seule est insuffisante pour sortir de cette crise, appelant les autorités concernées à trouver des solutions radicales qui garantissent la dignité des immigrés africains, et le droit naturel à une vie sûre pour l’ensemble de la population.
Il a également souligné que le rejet des populations d’Al-Amra et de Jébeniana de la forte présence de subsahariens n’a rien à voir avec une quelconque vision raciste. Il a appelé l’ensemble de la société civile et la population en général à être vigilants et à ne pas se laisser entraîner dans tout ce qui pourrait envenimer la situation.