TUNIS – UNIVERSNEWS (NAT) – De jeunes manifestants ont organisé, vendredi soir, une marche à la capitale Tunis pour revendiquer la suppression du décret-loi n°54, dénonçant les « arrestations en série » ainsi que les procès visant des journalistes et blogueurs.
Lors de cette marche qui a démarré devant le siège du Syndicat national des journalistes (SNJT) avant de franchir l’avenue Habib Bourguiba, les contestataires ont brandi des pancartes où l’on pouvait lire «La liberté d’expression est en danger», «Non à la régression de la liberté d’expression».
Ils ont, par ailleurs, appelé à l’arrêt des «procès politique» visant les journalistes et les bloggeurs, tout en rejetant «la politique des bouches cousues et des voix bâillonnées», «la répression sécuritaire et les tentatives incessantes de museler la justice».
Ont pris part à la manifestation des journalistes et des étudiants de l’Institut de Presse et des sciences de l’information et des participants au camp « Sherin Abou Aklah » créé depuis le 29 avril dernier par les étudiants de cet institut pour plaider en faveur de la criminalisation de la normalisation avec l’entité sioniste et la poursuite des assassinats contre les journalistes palestiniens.
Y étaient également présents, les membres de l’Union générale des étudiants tunisiens (UGET), les membres des bureaux du SNJT ainsi qu’un groupe d’artistes et des activistes de la société civile.