TUNIS – UNIVERSNEWS (MONDE) – L’entité sioniste poursuit le génocide, au grand dam de l’opinion publique internationale. Au moins 40 personnes sont mortes, selon la défense civile palestinienne, dans un nouveau massacre israélien à Rafah, dans la bande de Gaza où les Palestiniens sont parqués comme des bêtes. Le ministère de la santé du Hamas a annoncé un nouveau bilan de 45 morts, après la frappe israélienne sur un camp de déplacés près de Rafah… Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a promis lundi que son pays ferait « tout son possible » pour que le premier ministre sioniste, Benyamin Netanyahou, et les autorités «barbares rendent des comptes».
« Les informations provenant de Rafah sur de nouvelles attaques contre des familles cherchant refuge sont horribles. Des rapports font état de victimes en masse, parmi lesquelles des enfants et des femmes. Gaza est l’enfer sur terre. Les images d’hier soir en sont un autre témoignage », a tweeté l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA).
Tel Aviv fait fi de toutes les menaces et les mises en garde. «Les frappes israéliennes dans la ville palestinienne de Rafah pourraient nuire aux pourparlers de trêve à Gaza, a mis en garde lundi le Qatar, pays médiateur entre Israël et le Hamas». Le pays du Golfe s’inquiète du fait que «les bombardements vont compliquer les efforts de médiation en cours et entraver les efforts visant à parvenir à un accord pour un cessez-le-feu immédiat et durable dans la bande de Gaza», a affirmé le ministère des affaires étrangères qatari dans un communiqué.
Crimes de guerre et homicides intentionnels de journalistes
Entretemps, Reporters sans frontières (RSF) a déposé lundi une nouvelle plainte devant la Cour pénale internationale pour « crimes de guerre commis par Israël contre des journalistes », a annoncé l’organisation dans un communiqué. RSF appelle le procureur de la Cour pénale internationale « à enquêter sur des crimes commis contre au moins neuf reporters palestiniens entre le 15 décembre 2023 et le 20 mai 2024 ».
Selon elle, plus de 100 journalistes de Gaza ont été « tués par l’armée israélienne». Elle précise qu’il s’agit de sa troisième plainte concernant la mort de journalistes à Gaza devant la CPI de La Haye, depuis celles des 31 octobre et 22 décembre.
Sa plainte spécifique de lundi fait état de «huit cas supplémentaires de journalistes palestiniens et d’un reporter blessé», tous «dans l’exercice de leurs fonctions». L’ONG affirme avoir «des motifs raisonnables de croire que certains de ces journalistes ont été victimes d’homicides intentionnels, les autres d’attaques intentionnelles contre des civils par l’armée israélienne».
Au début de janvier, le procureur de la CPI a déclaré que les crimes contre les journalistes étaient inclus dans son enquête sur des crimes de guerre commis à Gaza.