TUNIS – UNIVERSNEWS (NAT) – Le suicide est devenu un phénomène récurrent, avec des personnes de tous âges qui osent franchir le Rubicon et mettre fin à leur existence, parfois d’une manière atroce… Face à ce phénomène, les médias tunisiens sont, toujours, allés avec modération et n’ont jamais cherché à évoquer les circonstances atroces d’un suicide.
Mais, perte d’argent et d’énergie et, au lieu de chercher à puiser en profondeur, pour éradiquer le phénomène et chercher les raisons, le ministère de la santé n’a pas trouvé mieux que de se présenter en donneur de leçons aux médias. Il vient publier un guide pratique sur le traitement médiatique de la question du suicide dans lequel il a mis en garde contre les descriptions abusives et détaillées des cas de suicide et les moyens utilisés qu’elle qu’en soit la forme, les photos et données ou lettres de suicide, qui pourraient encourager aux idées et comportements suicidaires.
Ce guide comprend des informations sur la manière de traiter le phénomène du suicide dans les médias populaires et met l’accent sur le respect de la déontologie liée au traitement médiatique, compte-tenu du rôle des médias dans la sensibilisation et la prévention du suicide.
Le ministère de la santé a publié quelques extraits de ce guide qui comprend trois chapitres à savoir le cadre médical, psychologique et social, les législations aux plans national et international sur le droit à la santé et à la vie et les méthodes utilisées en vue de traiter les causes du suicide.
Ce guide comprend également des informations mises à la disposition des journalistes pour faire la lumière sur les stratégies de prévention du suicide (l’écoute, le soutien psychologique) et les services de santé mentale.
Le ministère a appelé à la nécessité d’organiser des rencontres avec les spécialistes en santé mentale et les psychologues pour prendre connaissance des méthodes de prévention du suicide et soutenir les personnes souffrant des troubles du comportement.
Ce guide s’est également adressé aux familles pour les inciter à communiquer avec leurs enfants adolescents sans préjugés et être à l’écoute de leurs préoccupations.
Le malvivre est devenu un grand problème, pour les jeunes et, même, pour les moins jeunes… et pour trouver le remède, le ministère doit chercher ailleurs que chez les médias… tout en arrêtant de gaspiller l’argent du contribuable !!!