TUNIS – UNIVERSNEWS (CULT – M.S.) – Le groupe Labess a enflammé hier soir la scène d’Hammamet. Sa musique est ouverte aux quatre vents du monde : sonorités africaines, rumba gitane, flamenco… Les voix s’élèvent en plusieurs langues, arabe dialectal algérien, espagnol, français. Leur chanteur principal Nedjim Bouizzoul, a fait vibrer le théâtre. Dès les premières notes, l’interaction entre le public et Labess a été immédiate. Envoûtés par sa voix puissante et mélodieuse, les spectateurs ont chanté en chœur, créant une ambiance chaleureuse et conviviale. Lors de cette soirée mémorable riche en émotions, Bouizzoul a interprété avec brio une belle sélection de chansons les plus connues et un florilège de tubes de son répertoire, notamment ses chansons qui connaissent un franc succès et cartonnent en cumulant des millions de vues sur YouTube telles que « Ma liberté… longtemps je t’ai gardé » « Rosa », « Ma liberté », « Les sept couleurs » ou encore « Ya Denya », qui célèbrent l’amour, la liberté et la diversité des cultures. Entouré d’une trompettiste au talent inouï Christina, du bassiste Pedro, Tarek à la batterie et d’un virtuose de la guitare électrique, Nedjim Bouizzoul, la voix Nedjim Bouizzoul s’élève en plusieurs langues, arabe dialectal algérien, espagnol, français. Ses textes, pour la plupart en arabe, parlent d’espoir, de dignité et surtout des joies simples de la vie. Des mots simples et clairs portés par une musique puisée dans les différents éléments qui constituent la richesse du patrimoine musical algérien. Dans des atmosphères de grands soirs, le public a pu ainsi apprécier, deux heures durant, la virtuosité et le génie créatif des musiciens dirigés par l’infatigable Bouizzoul. Le groupe interroge via « Kiffech », chante « Ana Wenti », font un retour à la racine dans « Ifrikya », émeuvent via « Palestina » et transcende complètement leur public en chantant « Babour » et « La Vida », une balade musicale aux rythmes de mélodies harmonieuses, présentant un véritable déluge électrique de rythmes et de sons, où dialoguent et se mêlent musiques gnaoui, rock, chaâbi et de la word. C’est sur des mélodies vibrantes que le spectacle s’est parfaitement achevé. Un spectacle vivant, un dialogue musical entre les artistes et le public