TUNIS – UNIVERSNEWS (Politique) – Pour la première fois depuis janvier 2011, un mouvement global des gouverneurs a été annoncé, comprenant 24 gouvernorats, avec la majorité qui sont des membres de l’administration, contrairement à ce qui s’est passé auparavant, surtout que les heureux élus n’ont aucune affiliation à un parti. On ne sait d’eux que ce qui est lié à l’appartenance soit au pouvoir judiciaire (le gouverneur de Tunisie), soit à l’administration.
Tous les gouverneurs ont une expérience administrative, contrairement au mouvement précédent, dans lequel il y avait un certain nombre de gouverneurs qui n’avaient exercé aucune fonction administrative avant leur nomination, comme ceux de Bizerte, Sidi Bouzid, Ben Arous et Kébili, avec une quasi-unanimité sur leurs faibles performances.
Parmi les nouveaux gouverneurs on trouve un secrétaire général de municipalité (Hammam Chatt), qui ont été greffier général de la commune de Hammam Chatt, un premier délégué (Monastir), et un directeur d’établissement universitaire (Gabès). Un grand nombre d’entre eux sont diplômés de l’École nationale d’administration et ont une longue expérience dans la prise de responsabilités (Kébili par exemple).
Toutes ces personnes étaient dans l’administration avant le 14 janvier, ce qui signifie qu’ils n’étaient ni révolutionnaires ni affiliés à des partis politiques, notamment islamistes et nationalistes. Peut-être que la relative satisfaction que l’on observe dans les commentaires des activistes sur les réseaux sociaux, membres de l’administration et anciens fonctionnaires de l’État, témoigne de la positivité du mouvement des gouverneurs qui ont un rôle central dans le développement des régions, ce qui nécessite une expérience administrative et, surtout, de la compétence