TUNIS – UNIVERSNEWS (MONDE) – Le sommet arabo-islamique extraordinaire, convoqué par le prince héritier saoudien à Riyad, s’est achevé par la formation de comités conjoints entre la Ligue arabe et l’Organisation de la conférence islamique (OCI), ainsi que pour la poursuite des pressions, en vue de mettre fin à l’agression contre Gaza et le Liban et pousser vers le solution à deux États proposée par les Nations Unies et adoptée par de nombreux pays arabes et islamiques, en particulier le Royaume d’Arabie saoudite, qui pose comme condition la solution à deux États pour une normalisation avec Israël.
La déclaration finale du sommet comprenait l’adoption de la solution à deux États comme solution finale à toutes les crises au Moyen-Orient, mais ce point n’a pas fait l’unanimité avec la Tunisie a signifié son rejet de la solution à deux États et déclaré son adhésion aux droits du peuple palestinien et sa souveraineté sur toute la Palestine, et non les frontières qui ont précédé le 4 juin 1967 et la déclaration d’un État palestinien indépendant avec Al Qods pour capitale.
L’Irak et l’Iran ont également exprimé leurs réserves quant à la solution à deux États, car elle est contraire à leurs lois, selon le texte des réserves de la délégation irakienne et de la délégation iranienne.