Tunis, UNIVERSNEWS (SPORTS) – Le nouveau bureau de la Fédération tunisienne de football a pris le taureau par les cornes, depuis son élection, pour tenter de remettre un peu d’ordre dans la maison et, surtout, écarter les nuisibles qui ont fait du tort au football tunisien, surtout que les nombreuses échéances les attendent… et qu’il n’y a pas lieu de tergiverser. Toutefois, en football, il faut faire la différence entre la rapidité d’exécution et la précipitation… qui risque de porter préjudice et nuire à la suite du parcours !!!
Tout le monde a applaudi concernant le choix d’un entraineur tunisien, ainsi que l’éviction de certains responsables qui remontent à l’ère d’El Jéri… mais, sans être pessimiste, il y a lieu de penser que le choix d’un responsable algérien de l’arbitrage tunisien est très mal vu par de nombreux analystes dans le pays.
Quelques heures après son élection, il n’a pas trouvé « mieux » que de désigner un arbitre étranger pour prendre en charge un dossier aussi sensible que celui de l’arbitrage qui suscite des réserves depuis plusieurs années. Mais le volume des réserves et des critiques ne peut, en aucun cas légitimer le recours à un referee algérien, Jamal Hammoudi ou d’autres dirigeants étrangers à la Tunisie.
Ce choix étrange est considéré comme une fuite en avant face aux problèmes réels du secteur de l’arbitrage en Tunisie, qui sont liés à la gouvernance du secteur et à sa soumission au jeu des coulisses et à l’influence de certaines âmes malades qui considèrent le secteur comme un héritage. C’est aussi un coup dur pour les acquis du football tunisien, dont les cadres, notamment les entraîneurs, les arbitres et les joueurs, jouent depuis longtemps un rôle majeur dans la diffusion et le développement du football en dehors de la Tunisie.
Le recours aux frères en Algérie soulève des interrogations supplémentaires, d’autant plus qu’il intervient quelques semaines après que l’actuel vice-président du bureau fédéral et homme fort de ce bureau, Hussein Jenayeh, ait retiré sa candidature à la Confédération africaine de football au profit du candidat algérien. Alors, s’agit-il d’une coopération fondée sur l’égalité et la parité ou une subordination de la Fédération tunisienne de football à son homologue algérienne ?