Tunis, UNIVERSNEWS (CULT) – La cérémonie de clôture, tenue au Théâtre des Régions de la Cité de la Culture, a débuté par un défilé intitulé « Happy Berthney », mettant en scène des marionnettes géantes évoluant au rythme d’une belle musique. Ces marionnettes, créées par des artistes tunisiens, sont le fruit d’une résidence artistique organisée par le Centre des Arts de la Marionnette et encadrée par le marionnettiste brésilien Paelo Nazerolo. Le public a été fasciné par leur élégance et la fluidité de leurs mouvements, les percevant comme de véritables êtres vivants.
Dans son discours de clôture, Monia Abid Messâadi, directrice du Centre National des Arts de la Marionnette et du comité d’organisation du festival, a souligné l’importance de la marionnette comme vecteur culturel et éducatif, capable de transcender les frontières et de toucher toutes les générations. Abid a également mis en avant la première production cinématographique du Centre, le film d’animation « Le Bout du Fil », écrit et réalisé par Zied Lamine, qui rend hommage à l’enfance palestinienne.
L’ambiance de la soirée était empreinte de convivialité et de partage. Les spectateurs ont pu échanger avec les artistes et découvrir les coulisses des spectacles à travers des projections récapitulant les festivités. Des animations et des expositions ont également enrichi cette dernière journée, offrant une immersion totale dans le monde magique de la marionnette.
Cette édition des JAMC a été marquée par une programmation diversifiée, incluant des spectacles pour enfants et adultes, des projections de films d’animation, ainsi que des ateliers et des masterclass animés par des artistes de renommée internationale. Le festival a également rendu hommage à des figures emblématiques de la marionnette en Tunisie, telles que Mokhtar Mezrigui, Wasim Mabrouk et Taher Dridi. Lors de la soirée de clôture, le comité d’organisation a rendu hommage à Héla Ben Saad, ancienne directrice du Centre des Arts de la Marionnette de 2011 à 2015.
Le jury de la compétition nationale de manipulation des marionnettes a annoncé les noms des lauréats récompensés pour leur talent et leur créativité. Le 2ᵉ prix, d’une somme de 2 000 dinars, a été attribué à Khouloud Thabet pour son innovation et son expressivité, et le 3ᵉ prix, de 1 000 dinars, à Haïthem Ouannès pour sa précision technique et son univers unique. Les prix ont été remis sous les applaudissements du public et des professionnels du secteur.
Les deux lauréats ont présenté des performances courtes, offrant un spectacle varié au public. D’autres performances brèves ont été proposées par des troupes internationales, chacune apportant sa touche culturelle unique.
Un moment fort de la soirée fut la projection d’extraits du film d’animation « Le Bout du Fil », produit par le Centre National des Arts de la Marionnette, rendant hommage à l’enfance palestinienne à travers un récit poignant et visuellement saisissant.
Enfin, la cérémonie s’est conclue dans une ambiance festive, avec une performance collective réunissant plusieurs artistes du festival, offrant une improvisation magique où les marionnettes de différents univers se sont rencontrées sur scène, sous les applaudissements du public.
La soirée s’est achevée dans une atmosphère chaleureuse, célébrant la passion et l’excellence de l’art de la marionnette, tout en laissant présager une prochaine édition tout aussi prometteuse.
