
Tunis, UNIVERSNEWS (CULT) – La faculté des lettres et des sciences humaines de Raggada s’apprête à accueillir ses anciens étudiants qui viendront de tous les coins du pays pour participer, du 25 au 27 avril prochain, aux différents paragraphes de son festival du printemps. Raggada, cette petite ville accueillante, jadis résidence préférée des émirs Aghlabide et Fatimide… celle ayant abrité au début des années soixante le palais du premier président de la république Tunisienne, Feu Habib Bourguiba, transformée en 1986 du siècle dernier en musée nationale des arts et islamiques, est fin prête pour accueillir et réussir cette manifestation culturelle.
Les participants à cette manifestation et plus particulièrement les anciens d’entre eux auront l’occasion de se souvenir de la belle période passée dans cette enceinte universitaire, jouxtant une petite forêt d’eucalyptus où se trouvait, caché, un café entouré de chaises et de tables de bois fabriqués, offrant à l’endroit un charme particulier, de se promener en train touristique, au cœur de cette nature luxuriante, encadrés par un éminent historien Dr Riadh Mrabet, chef de département d’archéologie à la faculté des lettres et des sciences humaines de Raggada, et à la fois découvrir des endroits fascinants où se mêlent verdure et vestiges anciens dont une grande partie demeure encore ensevelie , d’admirer le grand bassin rectangulaire remontant à la période Aghlabide qui recevait l’eau des aqueducs des régions environnantes et de visiter le plus grand musée consacré aux collections des objets islamiques en Tunisie , à savoir le musée des arts islamiques de Raggada qui renferme des trésors de renommée internationale, exposés dans ses sept salles, abritant la grande mosquée Okba, en bois, des céramiques, des inscriptions lapidaires, des manuscrits renfermant des feuillets de Coran, la fameuse et célèbre lanterne d’El Moez Ibn Badiss, des monnaies et des poids…
Les participants à cette manifestation auront durant les trois jours de ce festival, à assister à une exposition consacrée au patrimoine matériel et immatériel, qu’abritera le musée de Raggada, à des jeux équestres, à des soirées folkloriques, et musicales dont celle animée par la troupe des mines, à écouter la poésie et les chants bédouins, et à admirer les costumes de mariages des familles Kairouanaises.
Mongi Cheraïet, président de cette édition du festival et ses collaborateurs dont on salue l’effort déployé pour réunir toutes les conditions de réussite à cette manifestation qu’accueillera la faculté des lettres et le musée national des arts islamiques, offriront aux jeunes étudiants une belle occasion pour découvrir les belles histoires des anciens étudiants, emplies de nostalgie et de souvenirs et leur parcours dans cet établissement universitaire qui a façonné leur carrière. (Néji Khammari)