
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – Le fils aîné de Donald Trump, Donald Trump Jr (Don), n’a pas exclu de se présenter aux élections de 2028, selon The Hill, qui l’a sélectionné comme l’un des sept candidats potentiels du Parti républicain. Le site a également sélectionné l’actuel vice-président J.D. Vance, Marco Rubio, Kristi Noem et Ron DeSantis comme successeurs potentiels de Trump.
Donald Trump Jr., l’aîné des enfants du futur président des États-Unis, a passé sa carrière dans les traces de son père. Mais c’est dans la coulisse qu’il agit le plus souvent pour porter son idéologie conservatrice, surtout que la réélection de Donald Trump à la Maison-Blanche signe le retour aux affaires de toute la famille Trump dont le plus actif de ses membres, Donald Trump Jr.
Une carrière dans les pas de son père
Né le 31 décembre 1977, Donald Trump Jr. et le premier des cinq enfants de Donald et Ivana Trump, sa première épouse. Il est diplômé de la Wharton School de l’université de Pennsylvanie, l’une des écoles de commerce les plus prestigieuses au monde, où ont étudié son père, sa sœur Ivanka, mais aussi Elon Musk ou encore l’homme d’affaires Warren Buffett.
Il rejoint la Trump Organization en 2001, puis en devient le vice-président exécutif quelques années plus tard. Le grand public le découvre véritablement dans l’émission de télévision de son père « The Apprentice ». Et quand Donald Trump brigue la présidence des États-Unis en 2016, Donald Jr. participe activement à la campagne. Une fois son père élu, il prend la tête, avec son frère Eric, du fonds dans lequel Donald Trump a placé sa fortune.
Il a également accompagné son père dans les déboires judiciaires de ces dernières années. En 2017, il a admis devant le Sénat avoir volontairement rencontré l’année précédente une avocate proche du gouvernement russe qui souhaitait lui fournir des informations compromettantes sur Hillary Clinton. Et cette année, il a été condamné, aux côtés de son père et de son frère, pour avoir gonflé la valeur des actifs immobiliers de la Trump Organization dans les années 2010 pour obtenir des prêts plus favorables des banques.

Des déclarations polémiques
Depuis lors, Donald Trump Jr., à la tête d’une coquette fortune de 50 millions de dollars selon «Forbes», multiplie les sorties polémiques sur les réseaux sociaux. En 2016, il compare les réfugiés syriens à des bonbons Skittles, demandant «si, dans un sachet, certains pouvaient vous tuer, en mangeriez-vous une poignée?»
Huit ans plus tard, il a joué un rôle déterminant dans le choix de son père de nommer J. D. Vance, un ami proche, à son côté comme candidat à la vice-présidence. « Je serai très impliqué dans la transition, a-t-il déclaré. Je veux être sûr que, au sein du cabinet, il n’y aura pas de personnes qui pensent qu’elles savent mieux que le président des États-Unis. »
Il a publié le week-end dernier un post sur Instagram moquant les violences faites aux femmes : une photo de son père et des deux candidates défaites en 2016 et 2024, Hillary Clinton et Kamala Harris, avec la légende : «Trump arrêté pour avoir battu deux femmes».