
Tunis, UNIVERSNEWS (NAT) – Les derniers développements sur la scène syndicale montre qu’on est en train de jouer avec le feu, avec des répercussions qui risquent d’être graves, pour le climat social, surtout. Des parties animées par une certaine phobie de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) cherchent par tous les moyens pour faire croire que le bureau exécutif actuel est devenu indésirable, alors que la conjoncture actuelle pourrait être malsaine pour le pays.
Jusqu’à maintenant, personne ne comprend pourquoi les différends entre la direction actuelle de la centrale syndicale a atteint la rupture… au point que certaines parties ont cherché à faire croire que les membres du bureau seraient persona non grata à la commémoration des événements du 5 août 1947. D’ailleurs, la présence des militants de l’UGTT à ces manifestations était très timides… voire insignifiante, ce qui démontre que les cinq dissidents ne peuvent pas compter sur un grand nombre de partisans.
Le constat est très visible et très inquiétant. Alors que la centrale syndicale a besoin de toutes ses forces, on s’amuse à jouer les opposants, accélérant une potentielle implosion qui ne sert les intérêts de personnes.

Conséquence : des pêcheurs en eaux troubles jouent maintenant aux pyromanes, en attisant les tensions entre le gouvernement et l’UGTT… et cela est de mauvais augure… et, signe de ce désir de fragiliser davantage le syndicat, une manifestation vient d’avoir lieu, devant le siège de l’UGTT, qui a dérapé, par la suite, ce qui a été considéré par les responsables syndicaux comme une attaque orchestrée. La section de l’UGTT de Tunis a appelé les militants syndicalistes à se rendre sur les lieux pour défendre leur organisation (Photo).
Des analystes considèrent que la tension est à son summum entre le gouvernement et l’UGTT, au cours de cette période et certains sont en train d’attiser cette tension… à tel point que ces événements ont été interprétés comme le début de la confrontation. D’ailleurs, Sami Tahri, membre du bureau exécutif de l’UGTT, a clairement indiqué que la décision de suspendre les négociations sociales sur les revendications du secteur des transports terrestres entre le gouvernement et l’organisation syndicale avait été prise au Palais de Carthage. Cette annonce ne peut être isolée des autres annonces ayant retenu l’attention plus tôt cette semaine.