
Tunis, UNIVERSNEWS (NAT) – La célébration de la fête de la femme est, tellement, devenue routinière qu’on oublie en Tunisie qu’on ne doit pas dormir sur ses lauriers… qu’il faut aller de l’avant, consolider les droits de la femme, ou, du moins, à la préserver, à un moment où ces droits sont remis en cause dans le pays, par certaines parties traditionnalistes et islamistes, aidés dans leurs œuvres par les extravagances de certains qui touchent à des lignes rouges, tracés par la religion.
Pour les festivités… que nenni, et il y a seulement quelques organisations et partis qui se prévalent du Bourguibisme qui « osent » perturber l’ordre établi… et ils ne sont plus nombreux, du fait que cette question a été reléguée en arrière-plan, avec tous les problèmes dont souffre au quotidien la société tunisienne !!!
A ce propos, la responsable de la commission des droits des femmes du Centre d’études et de recherche stratégiques du Parti destourien libre (PDL), Aguila Dridi, a déclaré que le Code du statut personnel (CSP) est une ligne rouge qui ne peut être violée, le considérant comme l’acquis le plus important de l’État indépendant, selon son expression.
Lors d’une marche à l’occasion de la Journée de la femme, organisée par le PDL depuis le siège du gouvernorat de Tunis jusqu’à celui du ministère de la Femme, sous le slogan : « Assez de violences faites aux femmes », elle a expliqué qu’aujourd’hui, il y a des voix de femmes qui réclament l’autorisation de la polygamie et des voix d’hommes qui réclament l’abolition du Code du statut personnel, outre les initiatives législatives au sein du Parlement visant à modifier le CSP, comme la proposition de loi autorisant le divorce par consentement mutuel devant notaire au lieu du tribunal, ainsi qu’une initiative législative relative à une proposition de loi visant à abolir la peine de prison pour le délit de non-paiement de la pension alimentaire et à la limiter à une pénalité financière, considérant cela comme une menace pour la structure familiale tunisienne.
Elle a souligné que les initiatives législatives « non-participatives » susmentionnées ne peuvent pas être adoptées et ne peuvent pas être ratifiées par l’Assemblée des représentants du peuple, soulignant que les acquis de l’État indépendant ne peuvent être abandonnés à aucun prix.