
Doha bombardée par les sionistes… et réveil très dur pour les monarchies du Golfe!!!
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – Les derniers bombardements sionistes sur la capitale qatarie, Doha, ont donné la preuve, si besoin est encore, que l’entité sioniste est prête à tout, afin d’atteindre ses objectifs, même au risque de frustrer les Etats-Unis d’Amérique qui lui accordent un soutien aveugle et inébranlable. Les pays du Golfe ont, peut-être, compris qu’ils ne comptent que pour des nouilles, lorsqu’il s’agit pour les USA de défendre les sionistes.
Six personnes ont été tuées dans l’attaque qui aurait visé une réunion des négociateurs pour un cessez-le-feu à Gaza, mais aucun d’eux n’a été tué, selon le mouvement islamiste. L’entité sioniste a annoncé avoir ciblé, mardi 9 septembre, des responsables du Hamas dans des frappes à Doha, mais le mouvement islamiste palestinien a assuré que les négociateurs visés avaient survécu tout en faisant état de six morts dans l’attaque, la première du genre au Qatar, tuant le fils du négociateur en chef du Hamas, Khalil Al-Hayya, le chef de son bureau et trois gardes du corps, ainsi qu’un policier qatari.
Les Etats-Unis, alliés à la fois du Qatar et d’Israël, ont critiqué l’attaque israélienne, le président Trump exprimant sa contrariété. «Je ne suis pas ravi», «je suis très mécontent», a déclaré le président américain, interrogé sur les frappes à Doha par des journalistes mardi soir. Il a affirmé qu’Israël n’avait pas prévenu les Etats-Unis à l’avance, même si son administration avait été avertie «par l’armée américaine», selon la Maison Blanche.
Le Qatar, pays médiateur dans les négociations en vue d’une trêve à Gaza, a démenti avoir été prévenu à l’avance par les Etats-Unis. Plusieurs pays arabes, la Turquie, l’Union européenne, et plusieurs Etats européens, dont la France, ont condamné les frappes israéliennes à Doha, la Commission européenne dénonçant un acte qui « viole le droit international ».
L’émirat «se réserve le droit de riposter à cette attaque flagrante», a déclaré le premier ministre qatari, Mohammed Ben Abderrahmane Al Thani. « Nous pensons qu’aujourd’hui nous sommes arrivés à un moment charnière. Il doit y avoir une réponse de toute la région», a ajouté le dirigeant, assurant toutefois que son pays continuerait de jouer le rôle de médiateur dans la guerre à Gaza. Le pays du Golfe, qui abrite la plus grande base américaine de la région, accueille le bureau politique du Hamas depuis 2012, avec la bénédiction des Etats-Unis.