
Gaza: Impuissance de la communauté internationale… face à Washington et Tel Aviv!!!
Tunis, UNIVERSNEWS (MONDE) – Nouvelle tentative occidentale en vain, pour faire plier les Etats Unis d’Amérique et l’entité sioniste. Le Conseil de sécurité a voté, une nouvelle résolution -bien sûr qui n’est pas exécutoire- contre le génocide accompli, actuellement, à Gaza. Malheureusement, les auteurs du massacre, le commanditaire américain et l’exécutant israélien font fi de cette décision et continuent le carnage.
Le Conseil de sécurité de l’ONU se prononce, ce jeudi 18 septembre, sur une nouvelle résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat et un accès humanitaire illimité à Gaza. Ce vote intervient dans un contexte de crise humanitaire aggravée, l’ONU ayant officiellement déclaré l’état de famine dans l’enclave palestinienne fin août.
Porté par la majorité des membres élus du Conseil, le texte réclame la fin des restrictions à l’aide et un « cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent », ainsi que la libération des otages détenus à Gaza. Cette initiative constitue un nouveau défi diplomatique lancé aux États-Unis, qui ont déjà opposé leur veto à plusieurs reprises pour protéger leur allié israélien.
Interrogé sur l’utilité d’une manœuvre vouée à l’échec, un diplomate européen a justifié cette démarche : « Ne rien essayer serait trop facile pour les Américains, qui n’auraient pas à se justifier. Ça n’aide pas beaucoup les Palestiniens sur le terrain, mais au moins nous continuons à montrer qu’on essaie ». Cette position reflète la frustration croissante des 14 autres membres du Conseil face à leur incapacité à faire pression sur Israël.
La situation sur place reste désastreuse. Bien qu’Israël ait autorisé depuis mi-mai l’entrée d’une quantité limitée d’aide, l’ONU dénonce des volumes largement insuffisants face à l’ampleur des besoins. La déclaration de famine du 22 août, basée sur un rapport d’experts internationaux, a été fermement rejetée par les autorités israéliennes. Cette nouvelle tentative onusienne survient alors qu’une commission d’enquête internationale a accusé, pour la première fois mardi, Israël de commettre un « génocide » à Gaza.