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Paris, Washington, Madrid, Berlin, Ryadh et Le Caire dans l’expectative….
Au moment où les tractations vont bon train pour la formation du prochain gouvernement, le mouvement au sein du corps diplomatique semble faire du sur-place sachant qu’il aurait dû être déjà effectué, mais sans résultat concret.
On rappellera que nous avions parlé, sur ces mêmes colonnes, des préparatifs de ce mouvement depuis suite à des tractations entre l’ancien ministre des Affaires étrangères, Noureddine Erray, et La cheffe de cabinet présidentiel Nadia Akacha qui lui aurait demandé de proposer trois noms, pour chaque poste et parmi lesquels, la présidence de la République devrait choisir le candidat titulaire du poste.
Univers News a appris qu’une réunion concernant la finalisation du mouvement du corps diplomatique a été fixée et reportée à trois reprises en l’espace d’une quinzaine de jours. Ainsi, la réunion, prévue fin juillet dernier, a été reportée au 5 août 2020, puis a été reportée une nouvelle fois au 12 de ce même mois.
Mais à quelques heures seulement de la tenue de cette réunion, les parties concernées ont été informées d’un troisième report sine die
Il est bien évident que, théoriquement, le dernier mot revient au chef de l’Etat, mais les milieux proches du Palais de Carthage, indiquent que le tri va revenir, entre autres pour bon nombre de postes, à ….Nadia Akacha. Mais est-ce la réalité ? En s’affichant partout, même lors d’activités qui ne la concernent pas, la cheffe du cabinet présidentiel fait tout pour confirmer cette impression de Dame de fer.
Selon des sources dignes de foi, les ambassades concernées sont : Paris, Mascate, Addis Abéba, Ryadh, Bagdad, Berlin, Berne, Beyrouth, Budapest, Koweït, Le Caire, Madrid, Nouakchott, Oslo, Ramallah, Stockholm, Washington, Bruxelles et Yaoundé.
On y ajoute les consulats généraux à Paris, Milan, Jeddah, Dubaï, Strasbourg, Annaba, Damas, Gênes, Hambourg, etc.
C’est dire qu’une trentaine de chancelleries sont vacantes et attendent, depuis des mois, d’être pourvues afin de conférer l’efficacité requise à l’action diplomatique qui est étroitement liée aux activités économiques.
Noureddine HLAOUI