Les États-Unis espèrent contrecarrer l’alliance sino-iranienne en jouant au jeu de la la carotte et du bâton. L’objectif ? Entraîner Téhéran dans un dialogue à long terme sur des questions qui préoccupent les États-Unis et ses alliés.
Selon le « National Interest », cette nouvelle stratégie américaine consiste à isoler Téhéran, « en restaurant la diplomatie nucléaire, en réduisant les tensions régionales et en forgeant de nouveaux arrangements ».
Fondamentalement, cette vision ne pourra être réalisable qu’à travers un échéancier rapide pour rejoindre l’accord avec l’Iran de 2015 qui demeure nécessaire, mais loin d’être suffisant.
Auparavant, l’Iran s’était complètement tourné vers sa « politique de regard vers l’Est » après le retrait des États-Unis du Plan d’action global commun en mai 2018 et l’imposition de nouvelles sanctions à l’Iran par l’administration Trump. Suite à ces décisions, Téhéran avait alors perdu tout espoir de normaliser ses relations avec l’Occident.
La stratégie iranienne de « Regarder vers l’Est » visait désormais à renforcer sa coopération stratégique avec la Russie et la Chine.
D’autre part, les incitations impliquent une réprimande de la politique d’isolement. En ce qui concerne l’Iran, l’intégration économique (allégement des sanctions primaires) et l’intégration politique, en échange d’objectifs politiques vérifiables, devraient être le principe diplomatique sur lequel s’appuieront dorénavant les Etats-Unis, a ajouté le média.
L’Iran est également un acteur central en Irak, au Liban et au Yémen. Le pays y possède un ancrage culturel important comme c’est le cas en Afghanistan, notamment parmi la population de langue dari (dialecte afghan du persan) dont les Hazaras (persanophones et de foi chiite).