Le vice-Premier ministre libanais, Saadé Chami, a déclaré que « l’État et la Banque du Liban (BDL) sont en faillite », alors que le pays traverse la pire crise économique de son histoire moderne et que le gouvernement peine à légiférer sur le contrôle des capitaux et à garantir les avoirs des déposants, bloqués illégalement dans les banques depuis 2019.
Et d’affirmer que « L’État est en faillite, tout comme la Banque du Liban, et il y a des pertes.La répartition des pertes sera imputée aux acteurs concernés, à savoir l’État, la BDL, les banques et les citoyens ».
Notons que Saadé Chami tient un rôle-clé pour tenter de sortir le Liban de la crise économique, ayant été chargé de conduire la délégation chargée de négocier avec le Fonds monétaire international (FMI) le déblocage d’un « fonds de sauvetage ». Pur technocrate, il a fait l’essentiel de sa carrière au FMI, où il a occupé pendant près de 20 ans des postes-clés et dirigé le Centre de soutien technique au Moyen-Orient.