Il semble que les relations entre les pouvoirs publics et le Parti destourien libre (PDL) n’ont aucune chance de s’améliorer, surtout que le ministère de l’Intérieur vient d’informer verbalement le parti d’Abir Moussi qu’il ne lui accordera pas l’autorisation d’organiser sa marche vers le Palais de Carthage, programmée le 15 mai.
Dans un communiqué publié, vendredi, le parti a affirmé que les services sécuritaires se sont abstenus de répondre par écrit à la demande déposée par le parti, dénonçant à ce titre « les exactions systématiques » menées à son encontre.
Face à ces pratiques, révèle le communiqué, le parti promet de durcir le ton et annoncera dans les heures à venir « des mesures à prendre pour faire face aux atteintes à ses droits légitimes et aux menaces proférées à l’encontre de ses responsables ».
Lors d’un point de presse tenu, le 12 avril dernier, le parti destourien libre (PDL) a annoncé l’organisation, le 15 mai 2022, d’une marche vers le Palais de Carthage pour protester contre « le retour à la dictature » et les dangers réels d’un « nouveau califat ».