TUNIS – UNIVERSNEWS Par Faouzi SNOUSSI – Le point de presse, organisé par le pseudo-Front du salut national, ce matin du lundi 11 juillet 2022, qui ne cherche que le salut des Nahdhaouis qui veulent contourner la justice, était attendu, mais ses axes étaient connus d’avance, surtout que les prédictions de Néjib Chebbi n’apportent rien de nouveau, sauf qu’ils tentent d’innocenter Le leader du mouvement islamiste et ses accolytes.
Néjib Chebbi, placé comme bouclier par Ennahdha a « prédit » des mauvaises nouvelles au cours des prochains jours, alliant les procédures judiciaires engagées contre Ghannouchi et Jbali, entre autres, à une tentative du président de la République Kaïs Saïed de faire du populisme.
Révélant les détails d’une récente rencontre avec le chef du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, le président du Front du Salut, Ahmed Néjib Chebbi a indiqué que ce dernier a clairement nié tout lien avec l’association Na’maa, au sujet de laquelle une information judiciaire a été ouverte, ou l’affaire Instalingo.
Ghannouchi a confirmé à Chebbi qu’il comparaîtra mardi prochain devant le juge d’instruction.
Chebbi a parlé d’un climat qui vise à dresser les uns contre les autres, soulignant qu’il existe des médias et des pages sur les réseaux sociaux qui s’y emploient.
Et voilà que Néjib Chebbi prend les « révélations » de Ghannouchi pour de l’argent comptant et se fait « l’avocat du diable », alors qu’il connait les méfaits commis par les islamistes lorsqu’ils s’étaient emparés des rouages de l’Etat.
Pour défendre Ennahdha, Chebbi fait outre des règles de conduite, en adressant des accusations à la justice, aux médias, et se fait lui-même juge, oubliant les coups bas qui lui avaient été assainés par Ghannouchi, alors qu’il cherchait, par tous les moyens, à devenir président de la République, et que les Nahdhaouis lui avaient préféré Moncef Marzouki.
Jawhar Ben Mbarek, membre du Comité exécutif du Front du salut, est allé plus loin et indiqué, que le front ne reconnaît pas le processus du référendum parce qu’il s’inscrit, selon lui, dans le cadre d’un « coup d’Etat ».
Il a chanté la même rengaine, en soulignant qu’ »un président de la République n’a pas le droit de geler, unilatéralement, une constitution sur la base de laquelle il a été élu (…) Le Front du salut rejette le processus d’élaboration d’une nouvelle constitution, qui est issu d’un dialogue déjà soldé par un échec », a-t-il ajouté.
Le proverbe arabe dit : « Si tu n’as pas honte, tu peux faire ce que tu veux », et c’est tout dire, mais gare à ceux qui veulent faire davantage de mal à la patrie et qui n’ont pas tiré les leçons de leurs errements. Et, il faut que cesse les mascarades et que chacun paie pour ses méfaits!
F.S.