TUNIS – UNIVERSNEWS – Sur la route reliant le chef-lieu Kairouan à Oueslatia et à Haffouz, les carrières pour l’extraction des matériaux de construction (gravier – sable – cailloux…) qui jouent un rôle socioéconomique important- continuent d’attirer les ouvriers et les transporteurs d’engins lourds à longueur de journées. Certaines carrières déjà exploitées ont laissé derrière, une terre dénudée et des falaises artificielles où séjournent encore quelques rares prédateurs.
A Cherarda, la margine du décanteur de Chouaihya, aux odeurs nauséabondes s’est infiltrée dans les différentes couches souterraines, affectant les nappes d’eau souterraines, les cultures et la santé des citoyens. Cela a nécessité dernièrement l’intervention des autorités municipales de Cherarda et de Chouaihya pour le vider avant de le fermer.
A cela s’ajoute à Kairouan, les étalages anarchiques installés du côté des rues Mongi Slim et d’EL Hajjem avec les nombreuses charrettes à traction animale qui circulent dans les différentes artères, les déchèteries hypothéquées journellement par les petits troupeaux d’ovins et de bovins, les chiens et les chats errants et les embouteillages monstres, offrent un paysage désolant dans une ville très fréquentée avec des milliers de véhicules qui la traversent quotidiennement.
Les services municipaux sont appelés à intervenir et à appliquer strictement les règlements en vigueur, à savoir interdire les étals anarchiques et la circulation des animaux dans le périmètre communal et verdoyer davantage les zones urbaines. L’Agence nationale de la protection de l’environnement qui veille, en principe, à la sauvegarde de l’environnement est également appelée à tout mettre en œuvre pour préserver l’équilibre naturel, éviter la pollution et restaurer les milieux que l’homme a transformés.
Néji KHAMMARI